Vainqueur des 24 Heures de Spa 2001 lors de la première édition réservée aux GT, Jean-Philippe Belloc a remporté la même année la couronne FIA GT sur une Chrysler Viper GTS-R du Larbre Compétition. Quinze ans plus tard, le Montalbanais est toujours au départ de la classique ardennaise. S’il n’est pas question d’aller s’imposer au général, Jean-Philippe Belloc vise une victoire de classe Am-Cup en compagnie de ses compères Christophe Bourret, Pascal Gibon et Philippe Polette. Le trio Belloc/Bourret/Gibon est indissociable depuis plusieurs années, et cette saison encore sur une Ferrari 458 Italia GT3 du Team AKKA-ASP en GT Tour.
Les premiers essais de la #10 ont été pour le moins mouvementés avec une sortie de piste assez importante durant les essais libres. Une fois la Ferrari réparée par l’équipe de Jérôme Policand, Jean-Philippe Belloc s’est chargé de placer l’auto en pole de la classe Am-Cup. “Le début de meeting a plutôt mal débuté” nous a confié le pilote AKKA-ASP à l’issue de la qualification. “L’équipe a vraiment fait un super travail pour remettre sur pied la Ferrari. Je suis retourné en piste pour contrôler que tout était ok. On ne peut que constater que cela a fonctionné (rires). Cependant, nous ne sommes pas dans la même course que les leaders. J’ai gagné ici il y a 15 ans et les 24 Heures de Spa ont bien changé.”
Les GT1 de 2001 ont laissé place aux GT2 puis aux GT3, mais les 24 Heures de Spa sont sont toujours aussi difficiles pour les machines et les pilotes. “Cette course est toujours aussi dure” souligne Jean-Philippe Belloc. “Il n’y a qu’une seule catégorie en piste et tout le monde freine au même endroit. On a pu voir encore l’an dernier que les dépassements étaient compliqués. Cependant, les gentlemen ont toujours leur place. En réalité, tout le monde a sa place. Il faut juste que l’intelligence et le bon sens soient présents durant 24 heures. Sur une course de cette envergure, la pression est bien présente. Chaque course est différente. Spa est exceptionnel, Le Mans est exceptionnel, Sebring est exceptionnel. Sur un circuit long de 7 km, la première page du classement se tient en seulement 0.7s. Il y a une compétition énorme.”
Depuis quelques années, Jean-Philippe Belloc fait cause commune avec ses amis Pascal Gibon et Christophe Bourret. Entre FIA WEC, ELMS et GT Tour, le trio a roulé dans les championnats majeurs. A Spa, le Champion de France 1994 fait office chef de file au sein de l’équipage de la #10 : “La mise en place du Bronze Test est une bonne chose. Le roulage permet aux gentlemen de faire des kilomètres. Avoir une seule catégorie en piste rend les choses plus difficiles. La Ferrari semble être un bon compromis pour tout type de pilote. On prend toujours du plaisir en piste.”