Jamais à court d’idées, Stéphane Ratel n’est pas homme à rester les bras croisés. Absent pour le moment du territoire américain, le fondateur de SRO Motorsports Group a tout de même entamé une collaboration avec le Pirelli World Challenge, collaboration qui ne demande qu’à se développer. Si Stéphane Ratel a nié les rumeurs de voir son organisation prendre les commandes du championnat américain, il n’a toutefois pas fermé la porte à une présence plus accrue sur le sol américain à l’avenir. (In English)
« Dans la vie, il faut y aller étape par étape » a déclaré Stéphane Ratel à Sportscar365 au sein du paddock Blancpain Sprint Series de Moscou. « Il ne faut jamais dire que telle ou telle chose n’arrivera pas dans les prochaines années, mais pour le moment je dois me concentrer sur le succès que nous connaissons en Europe. Nous débutons quelque chose en Asie avec Macao et Sepang, sans oublier notre accord avec Bathurst. Cela fait déjà beaucoup. Pour ce qui est de l’Amérique, nous allons voir dans le temps. Il n’y a rien dans l’immédiat. Je pense que Scott Bove et son équipe font du très bon travail. Ils ont une belle grille et nous allons travailler sur ce qui a besoin d’être travaillé. »
Présent à St Petersburg au printemps dernier, SRO et le Pirelli World Challenge ont annoncé un partenariat entre les deux entités, y compris la tenue d’un événement commun à Austin en mars prochain. Malgré cela, le patron de SRO a précisé que voir une manche Blancpain Endurance Series au Texas n’a pas été finalisé, bien que la présence de trois équipes pour la finale Blancpain Sprint Series à Zandvoort au lieu de Baku, reste quant à elle confirmée.
« Je n’ai jamais pris quelque chose qui fonctionne » a confié Ratel. « Soit j’ai pris quelque chose d’inexistant ou quelque chose que j’ai créé, voire une course en difficulté comme par exemple les 24 Heures de Spa. Au bout du compte, nous prenons les choses qui ne fonctionnent pas ou nous les créons pour les faire fonctionner. Actuellement, le Pirelli World Challenge est un succès. J’aime l’Amérique. J’y ai étudié. Une partie de mon cœur et de mon âme est en Amérique. Je pense que durant toute ma vie, dès que je sors d’un aéroport en Amérique, je me sens un peu comme à la maison. Mais je ne suis pas assez fortuné pour acheter une série. Je dois les créer moi-même ou les prendre quand elles sont en difficulté. »