GT Tour

Val de Vienne : Un meeting primoridal pour l’obtention du titre

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Cinq vainqueurs différents en six courses, onze équipages ayant au moins une fois terminé dans le top 5. C’est peu dire que le Championnat de France FFSA GT s’avère plus ouvert et passionnant que jamais, après les trois premières manches de la saison, à Lédenon, au Mans, puis à Spa. Dans ce contexte, l’étape du Val de Vienne pourrait bien, sous la chaleur estivale, constituer un moment charnière de la saison. De celui où les destins basculent. Du bon ou du mauvais côté.

Ne pas laisser s’échapper le trio Lémeret-Cayrolle-Santamato…

Au sein du trio de la Ferrari/Sport Garage n°6, l’optimisme peut légitimement régner, pour l’heure. Stéphane Lémeret, Eric Cayrolle et Arno Santamato semblent tout bonnement inarrêtables depuis le début de l’année ou, plus exactement, depuis la deuxième manche au Mans. Dans la Sarthe, les trois hommes avaient réussi la performance – rare – de grimper sur les trois marches du podium lors des trois courses au programme. Un instant de grâce sur une piste détrempée ? Pas franchement, puisque les intéressés ont remis ça à Spa, sous un soleil de plomb, remportant la course 1 et terminant 4e de la course 2.

Ce sera le principal enjeu de ce week-end au Val de Vienne : ne pas laisser s’échapper les actuels leaders du championnat, qui comptent déjà 17 points d’avance sur leurs dauphins et 29 sur les troisièmes, au classement « Pilotes ». Sur ce point, on peut faire confiance à leurs poursuivants pour ne pas les lâcher d’une jante. Après un début de saison passé à intégrer ses nouveaux coéquipiers, Raymond Narac, le champion en titre avec la Porsche/IMSA Performance Matmut n°1, est ressorti de sa boîte à Spa. En signant, avec Olivier Pernaut et Sébastien Dumez, une première victoire, assortie d’une deuxième place, il se présente aujourd’hui comme un dauphin aux dents longues.

Les ambitions ne manquent pas non plus du côté d’AKKA ASP. Sous la houlette de l’expérimenté team manager Jérôme Policand, il place à ce stade deux de ses trois Ferrari dans le top 4. Au volant de la n°16 (3e au classement), Olivier Panis, Fabien Barthez et Eric Debard ont marqué des points lors de chacune des six courses disputées. Sur la n°20, Morgan Moullin-Traffort, champion 2013, accumule, lui, les excellents chronos, bien épaulé par Jean-Luc Beaubelique et Philippe Giauque. Jean-Philippe Belloc, Christophe Bourret et Pascal Gibon éprouvent, pour l’heure, davantage de difficultés à bord de la n°10. Mais le potentiel est là.

Les Audi ont prouvé qu’il faudrait compter sur elles

Du potentiel, les teams Duqueine et StratégiC en ont, eux aussi, à revendre. A égalité parfaite au championnat (6es, 45 points) les équipages des deux Ferrari Duqueine, la n°8 et la n°36, sont à l’affût. Avec, pour l’un, l’expérience d’Anthony Beltoise – accompagné de Roland Bervillé et Gilles Duqueine – et, pour l’autre, le talent de Nelson Panciatici – escorté par Bruno Strazzer et Romain Brandela – ils font figures de très sérieux outsiders. La Porsche/StratégiC n°17, elle, étonne pour sa première saison en GT. La triplette Misslin-S. Bottemanne-Lariche parait capable de jouer jusqu’au bout les trouble-fêtes.

Et les Audi, dans tout ça ? Le trio de la n°3 du Sébastien Loeb Racing, Mike Parisy-Philippe Gaillard-David Hallyday, actuel 5e au championnat, s’est chargé de prouver, à Spa, qu’il faudrait bel et bien compter avec elles. Celles du team alsacien – également composé de Hamon, Bottemanne et Martins – comme celles des teams Saintéloc et Speedcar. Au sein du premier, les jeunes Simonet, Monti et Sancinena (n°24) ne cessent de progresser, tandis que leurs équipiers de la n°23, Sourd et Buffin ont longtemps flirté avec la victoire à Spa. Chez Speedcar, la malchance s’en est souvent mêlée, mais cela n’empêche pas Rémy Deguffroy (Audi n°7, avec Laurent Cazenave et Claude Degremont) de jouer un rôle dans le classement « Junior », ni, surtout, Florent Petit et Julien Goujat de faire la course en tête dans le classement « Gentleman », à égalité avec Mouez-Blasco-Loger de Porsche Lorient.

Tout cela sera-t-il suffisant pour freiner la dynamique de Sport Garage, entretenue également par les deux Ferrari n°9 et n°12 de Pialat-Tardif-Ayari et Samon-Soave-Guibbert ? Réponse au terme d’un week-end qui promet déjà d’être show !

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