Le Mans

L’abécédaire des 24H 2015, part 3

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Poursuivons notre abécédaire 2015, en en ouvrant aujourd’hui le troisième  volet

D comme Dunlop

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Le manufacturier n’a laissé que des miettes à son concurrent français dans la  catégorie LMP2, raflant les premières places. Il est vrai qu’il était largement majoritaire.  Il convient cependant de saluer la parfaite qualité des gommes fournies, ce qui permet à Dunlop  d’étoffer son palmarès au Mans.

E comme ESCRA (Prix de l’ESCRA)

ESCRA

Le Prix  de l’ESCRA (ESCRA pour Ecole Supérieure de Commerce des réseaux de l’Automobile), récompensant la meilleure assistance technique des 24 Heures du Mans, a été décerné par le jury aux quatre mécaniciens de la Rebellion R-One-AER n°12 du Rebellion Racing : Gary Richardson, Ian Smith, James Mullan et Damien Lewis.

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E comme Estre Kevin

Estre

Le Prix Jean-Rondeau (le manceau, vainqueur au Mans en 1980 avec Jean-Pierre Jaussaud, est le seul pilote à ce jour  à avoir triompher au Mans sa propre voiture)  , qui récompense chaque année au Mans le meilleur espoir français en endurance –« pour le talent, la  détermination et le courage »- a été attribué à Kevin Estre. Kevin, 26 ans, pilotait cette année la Ligier JS P2-HPD n°34 du OAK Racing qui a malheureusement dû abandonner peu avant l’arrivée.

Le français, avec son coéquipier Laurens Vanthoor a été un des plus rapides en piste du LMP2 en course (3’38’’251 pour Vanthoor, 3,38’’445 pour Estre) et leur prestation aurait mérité un meilleur sort.

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Par ailleurs, Kevin Estre, pilote officiel McLaren GT, est actuellement deuxième du Pirelli World Challenge avec sa McLaren 650 S GT3 du KPAX Racing/Flying Lizard Motorsports, derrière Olivier Beretta, après avoir remporté trois victoires depuis le début de la saison. Il ne déparerait pas du tout une équipe de pointe en LMP1…  

F comme Ferrari

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Ferrari l’a échappé belle cette année au Mans. Alors qu’une très belle exposition rappelait les grands heures du duel Ford/Ferrari, qui tournaient d’ailleurs davantage en faveur du géant américain qu’en faveur de Maranello, le constructeur italien a failli repartir bredouille de son expédition française où les 458 Italia étaient pourtant venues en force, que ce soit en GTE Pro ou en GTE Am. Deux 458 étaient engagées en GTE Pro par AF Corse et cinq en GTE Am (trois par AF Corse, une par le SMP Racing et une par le JMW Motorsport).

Malgré une belle résistance, la Ferrari n°51 des champions du monde Giancarlo Fisichella/Gianmaria Bruni/Toni Vilander dut baisser pavillon devant l’unique Corvette C7.R du Corvette Racing, et se contenter de la troisième place en GTE Pro, devancée par la seconde 458 GTE Pro, la  n°71 de Olivier Beretta/JamesCalado/Davide Rigon, celle-ci étant même devancée par le vainqueur en GTE Am.

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Heureusement, le vainqueur de cette catégorie GTE Am est une… Ferrari, mais c’est la n°72 du SMP Racing de Andrea Bertolini/Viktor Shaytar/Alexander Basov qui a remporté la palme, devant l’armada AF Corse, les trois voitures du team italien étant également précédées de la Ferrari de la Scuderia Corsa

Ainsi, avec la victoire en GTE Am, deux voitures sur le podium en GTE Pro et une deuxième Ferrari également sur le podium en GTE Am, le bilan reste très positif, mais cela a été dur…

F comme Ford

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Bien que ne participant pas à l’édition 2015, le constructeur de Detroit a été une des vedettes de la semaine mancelle. L’annonce de son retour au Mans en 2016, maintes et maintes fois évoquée, a été confirmé au Mans en grande pompe, avec un aréopage exceptionnel présent pour la circonstance dont  Bill Ford, Président Exécutif  de Ford Motor Company et Chip Ganassi, le patron du célèbre team CGRFS ayant en charge la participation de la Ford GTE Pro en WEC et en TUSC, en collaboration avec Multimatic, George Howard-Chappell, désormais membre de l’équipe canadienne, gérant la base avancée de Ford en Grande-Bretagne pour les épreuves européennes du WEC.

On revivra donc l’année prochaine dans la Sarthe un duel Ford-Ferrari, mais cette fois les deux constructeurs ne seront plus seuls et devront également affronter Corvette, Porsche et Aston-Martin. La lutte promet d’être grandiose…

G-comme G-Drive Racing

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Pas de victoire pour le team G-Drive, mais le team a réussi une superbe prestation en LMP2, en amenant ses deux Ligier JS P2-Nissan –les mieux placées des Ligier- aux troisième et quatrième place d’une catégorie LMP2 ultra-compétitive, la n°26 de Sam Bird/Julien Canal/Roman Rusinov terminant dans le même tour que l’Oreca KCMG victorieuse.

Sam Bird, qui avait qualifié sur la première ligne virtuelle du LMP2 la Ligier n°26 avec le deuxième temps, a été un des pilotes marquants de la catégorie, avec un joli troisième chrono en course (3’37’’078), derrière Oliver Turvey et Nicolas Lapierre. Roman Rusinov et Julien Canal l’ont parfaitement secondés, le pilote manceau confirmant qu’il était vraiment un pilote à avoir dans son équipe au Mans, au vu de son incroyable palmarès dans la Sarthe -1er en GT1 en 2010 avec une Saleen S7-R Larbre, 1er en 2011 et en 2012 en GTE Am avec une Corvette C6.R Larbre, 5ème en 2013 avec une Corvette C6.R Larbre, abandon en 2014 avec une Morgan-Nissan du G-Drive Racing et 3ème en GTE Am en 2015 avec la Ligier G-Drive-, trois victoires de catégorie et une troisième place en six courses !

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La Ligier JS P2 n°28 du trio latino-américain Gustavo Yacaman/Pipo Derani/Ricardo Gonzalez a fait une course régulière et s’est maintenu dans le peloton de tête de la catégorie, après avoir été retardé par deux stop and go en raison du dépassement de la vitesse limite sur la voie des stands. Les trois pilotes ont été performants en course.

Outre ce podium, les hommes de Philippe Dumas repartent avec les deuxième et troisième places du classement LMP2 du WEC. Le bilan du Mans est donc très positif.

H comme Hollande François

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François Hollande a été le troisième Président de la République à venir aux 24 Heures du Mans, succédant à Vincent Auriol, venu en 1949 pour la renaissance des 24 Heures parès laDeuxième  Guerre Mondiale, et à Georges Pompidou, venu au Mans en 1972.

H comme Hülkenberg Nico

Comme Earl Bamber, le pilote allemand s’est imposé dès sa première participation. C’est le premier pilote de F1 en activité depuis Bertand Gachot –le belge, pilote Jordan F1 en 1991, avait remporté les 24 Heures sur une Mazda 787B, associé à Johnny Herbert et Volker Weidler- à s’imposer au Mans.

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La victoire de Hulkenberg a évidemment fait la une de quelques quotidiens et magazines, spécialisés et non-spécialisés. La question de savoir si le succès de Hulkenberg valorise ou non  les 24 Heures –un pilote de F1 vient au Mans et gagne aussitôt (sous-entendu le niveau ne serait pas exceptionnel…) ou bien ce succès va attirer d’autres pilotes en exercice  en GP) reste ouverte, mais quand on sait que les 24 Heures sont désormais un Grand Prix disputé sur un double tour d’horloge, on connaît aisément notre réponse…

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Non seulement Hülkenberg débutait au Mans, mais c’était également sa seconde course seulement à bord d’un prototype, et pas n’importe lequel puisqu’il s’agissait d’une Porsche 919 Hybrid qui ne ressemble pas vraiment à un tracteur…Le pilote allemand s’est très bien adapté à cette nouvelle situation et n’a pas cherché à tirer la couverture à lui. Il a été régulier et rapide en course –comme ses deux coéquipiers, Earl Bamber ayant été le plus rapide en 3’18’’596 contre 3’18’’674 à Nick Tandy et à 3’18’’841 pour Hülkenberg, signe de l’homogénéité de l’équipage et preuve supplémentaire que le niveau de pilotage en endurance n’est pas si mauvais que ça !!-.

A suivre…    

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