Battu en 2014 dans la classe GTE-Pro, Aston Martin Racing s’est contenté des lauriers en GTE-Am. Sur le papier, les Aston Martin Vantage GTE partaient à chances égales dans les deux catégories GTE face à la concurrence emmenée par Ferrari et Porsche même si la pratique a tout de même tourné à l’avantage de la GT britannique sur la piste. AMR met les bouchées doubles cette année en FIA WEC avec la présence de cinq Vantage GTE, trois en GTE-Pro et deux en GTE-Am. Si l’objectif sera bien de conserver le titre en GTE-Am, la mission sera surtout de faire chuter Ferrari en GTE-Pro.
David Richards, en charge de Prodrive et Aston Martin Racing, espère bien combler le manque : « Nous sommes déçus de ne pas avoir gagné en 2014. Il y a eu de belles bagarres aux 24 Heures du Mans, mais des problèmes techniques ne nous ont pas permis de nous imposer. De plus, le système de points en place fait que si on manque Le Mans, le championnat est dur à aller chercher. Cette année, le premier objectif est de redresser la barre en GTE-Pro. Il faudra faire un beau Le Mans et bien terminer la saison qui s’annonce disputée car nos adversaires ont un sacré niveau. Nous nous devons d’être bien préparés. »
Si AMR n’a pu concrétiser en GTE-Pro, la classe GTE-Am a souri aux britanniques avec une auto emmenée par des Danois : « Nous avons la satisfaction d’avoir remporter le titre en GTE-Am avec la Danish Team. Ils ont fait un travail fantastique. Jan Struve et son team ont décidé de passer en GTE-Pro pour se battre contre les grands. »
Si le public et les médias en général s’intéressent plus aux concurrents LM P1, les GTE ne manquent pas d’intérêt, ce que ne dément pas David Richards : « Les gens parlent beaucoup du LM P1. Il est vrai qu’il y a des systèmes différents, des moteurs différents et des technologies différentes. Pour résumer, tout est différent. C’est bien pour le sport, les ingénieurs et les spectateurs. Mais jetons un œil sur ce qui se fait en GTE avec trois constructeurs majeurs. L’un a un moteur à l’avant, l’autre en position centrale et le troisième en porte-à-faux. Il n’y a aucune discipline dans le sport automobile mondial qui soit aussi serrée. Tout le monde se bat à la seconde. L’ACO et la FIA peuvent être félicitées pour Balance de Performance. »