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Sébastien Bourdais : “J’ai la passion de l’Endurance”

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Fidèle à Action Express Racing, Sébastien Bourdais compte bien faire la passe de deux aux 24 Heures de Daytona. Pour cette 53ème édition du Rolex 24, le Manceau fait confiance au même package avec une Corvette DP à nouveau partagée avec Joao Barbosa et Christian Fittipaldi. La séance qualificative s’est soldée par une place sur la deuxième ligne à seulement 374 millièmes de la pole.

 Si l’an passé Action Express Racing n’a jamais quitté les positions de tête, le trio de la #5 ne s’attend pas à une course facile ce week-end avec une forte concurrence en DP et des P2 qui semblent revigorées.

 « C’est assez difficile pour nous » nous confie Sébastien Bourdais avant les qualifications. « La température extérieure pourrait bien jouer un rôle important. Nous avons moins d’appui et donc plus de traînée. »

 Cet hiver, les Corvette DP ont quelque peu évolué même si les changements restent mineurs : « Les modifications sont de l’ordre du design. La Balance de Performance a elle aussi été revue et l’auto est un peu moins bien équilibrée. Des ajustements ont déjà eu lieu en cours d’année la saison dernière. Depuis le Roar Before the 24, nous sommes à la limite. Il est clair que sur le plan du chrono, nous ne sommes pas favoris. Cependant, ce n’est pas toujours le plus rapide qui gagne à Daytona. On assiste quasiment systématiquement à une course d’attente avec un vrai sprint final durant les deux dernières heures. C’est sur le final qu’il faudra être rapide mais il faudra déjà arriver à se mettre dans cette position. Il y a beaucoup de bonnes autos cette année. »

img_8991 Pour le vainqueur en titre, les 24 Heures de Daytona restent une course à part : « Je ne peux pas nier que cette course me tient à cœur. Je suis un peu la pièce rapportée dans le puzzle vu que je ne dispute pas l’intégralité du championnat. Même si je ne prends part qu’à trois courses par an, on se connaît parfaitement et il n’y a aucune guerre d’ego entre nous. Nous avons la même façon de travailler et les mêmes attentes. »

 Compte tenu de ses obligations en IndyCar, Seb Bourdais ne pourra être au départ des 24 Heures du Mans en juin prochain : « Pour moi, il y avait deux solutions : arrêter l’IndyCar pour rejoindre un constructeur en Endurance ou poursuivre en monoplace aux Etats-Unis. J’ai un contrat de deux ans pour l’IndyCar avec une saison bien chargée. A la fin de mon contrat, la question va se poser. Je tiens à rouler à nouveau au Mans mais pour gagner. J’ai terminé à trois reprises à la deuxième place et pour gagner, il faut être dans une équipe officielle. »

img_9503 Malgré son absence des pelotons d’Endurance, l’ancien pilote Pescarolo Sport reste au contact de la discipline : « Je suis de près tout ce qui se passe. Le Mans est une course particulière pour moi. J’ai la passion de l’Endurance. Je n’ai que 35 ans et j’espère bien encore séduire un constructeur (rire). C’était une chance pour moi de rouler avec Peugeot. La nouvelle réglementation permet un meilleur équilibre. Avec une BOP, cela devient plus compliqué car cela frustre forcément quelqu’un. Cela fait longtemps que l’on parlait d’avoir la même quantité d’énergie. Il faut laisser libre cours au développement. Il n’y a qu’en Endurance que l’on retrouve une avancée technologique aussi poussée.

 « Claude Galopin et Henri Pescarolo ont toujours prôné un rapprochement entre les constructeurs et les équipes privées. Avec l’arrivée de l’hybride, seuls les constructeurs peuvent jouer la victoire mais les privés ne doivent pas être trop loin. La partie récupération d’énergie demande beaucoup de moyens. »

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