En passant du GT3 à la Porsche Carrera Cup France, Nicolas Marroc savait que le défi à relever serait de taille. Présent dans l’échiquier Sébastien Loeb Racing depuis les débuts du team en 2012, le Vendéen a été de toutes les campagnes : LM P2, GT3, Porsche Cup. L’arrivée en Porsche Carrera Cup France s’est soldée par une 10ème place finale avec quelques beaux coups d’éclat à la clé. En parallèle, on l’a vu en VdeV Endurance Series sur une Ligier JS 53 EVO du Graff, sans oublier le lancement de son école de pilotage Circuit Car Concept basée à Fontenay-le-Comte. Une année 2014 bien remplie…
Quel est le bilan de la saison écoulée ?
« C’est pour moi une bonne saison sachant que c’était mes débuts en Porsche Carrera Cup France. Les résultats sportifs n’ont pas été évidents avec beaucoup de redoublants en piste. Il fallait avoir un ingénieur plutôt typé monoplace. La technique du pilotage de l’auto est importante. Sportivement, cela faisait bien longtemps que je n’avais plus disputé un championnat purement individuel. Le choix a de suite été de poursuivre avec le Sébastien Loeb Racing qui maîtrise parfaitement la discipline avec plusieurs titres décrochés. »
La création d’une équipe vendéenne a aussi été une belle satisfaction ?
« C’est la première fois qu’une telle association voit le jour en Vendée avec autant de passionnés impliqués. Le lancement du Team Vendée Auto Sport a été très important pour moi et j’espère qu’il va encore grandir. Nous n’en sommes qu’au début. Il y a un vrai intérêt autour de la marque Porsche en Vendée et le retour en LM P1 a bien aidé. Les partenaires se sont régalés sur les meetings de la Cup France. ORECA et Porsche France sont aux petits soins pour les invités. »
On te reverra donc en Porsche Carrera Cup la saison prochaine ?
« C’est mon objectif. Il me fallait une année pour apprendre. Dans ma carrière, je n’ai quasiment jamais fait deux saisons de suite au sein d’un même championnat. Le Team Vendée Auto Sport me donne envie de poursuivre l’aventure pour gagner. La Cup était un défi personnel, moi qui avait l’habitude des autos ayant de l’aéro. »
Rouler en CN te permet de garder un pied en prototype…
« Je suis pleinement satisfait de ma collaboration avec Graff. Je connais Pascal (Rauturier) depuis la Formule Renault. Avant le CN, il y a eu les deux courses disputées en Blancpain Endurance Series avec la Porsche 911 GT3-R. Dès Monza, nous avons terminé 6ème en Pro-Am en jouant les premiers rôles. Il y a eu ensuite le CN en VdeV Endurance Series. Je me suis régalé en CN. Toutes les courses sont belles et très disputées. Le championnat mérite d’être connu. Rouler en CN force à mettre en place de la stratégie, notamment la gestion de carburant. Les circuits empruntés sont beaux et le nombre de voitures rend les courses encore plus disputées. Mon souhait est de rouler à nouveau dans ce championnat en 2015 tout en n’excluant aucune piste comme le LM P2 ou le GT. Refaire Le Mans fait aussi partie de mes envies. »
Comment se porte l’école de pilotage ?
« Elle continue de se développer. J’y passe de plus en plus de temps. Les journées pour les entreprises prennent de l’ampleur avec plus de dix dates prévues. Il y a aussi les stages pour le public où il est possible de rouler en prototype ouvert. Le produit est accessible. Pour environ 100 euros, il est possible de se familiariser au volant d’un prototype ouvert sur la piste de Fontenay-le-Comte. Circuit Car Concept dispose de neuf protos spider de type Funyo plus une Formule Renault biplace. Les journées de coaching individuel se développent avec la présence du Graff. »
Plus d’infos sur Circuit Car Concept ici