Historique

LD Racing : un programme copieux, avec Daytona Classic

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Parmi les équipes françaises spécialistes du GT, le LD Racing est certainement l’une de celles qui voyage le plus en dehors de l’Hexagone, sans pour autant délaisser le territoire national. Le LD Racing fait partie de ces équipes qui ne sont pas toujours sous les feux des projecteurs, mais sans qui le sport automobile français ne serait pas aussi bien portant qu’il l’est.

Nous avons fait un point sur les activités du team avec Jean-Luc Le Duigou, le charismatique patron du team rennais qui nous fait l’amitié d’arborer les couleurs d’Endurance-Info.

Jean-Luc, j’imagine que cette fin de saison est chargée ?

« Ecoute, c’est vrai… Comme d’habitude, il ya beaucoup de travail depuis la rentrée. C’est d’autant plus vrai que nous sortons des 24 Heures de Barcelone qui ont été un peu mouvementées.

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L’actualité immédiate, c’est une participation au Tour de Corse historique du 7 au 12 octobre (ndlr : 253 engagés, dont 139 en VHC et 109 en VHRS, plus 5 ouvreuses, avec Jean-Claude Andruet sur une Porsche 911 et Gilles Panizzi sur une Triumph TR8 Gr 4, mais aussi Alain Oreille, Jean-Pierre Manzagol, Philipe Gache et même Eric Van de Poele comme têtes de gondole), avec nos deux Porsche 911 RS 3 litres. Une des voitures sera pilotée par Eric Vincenot et son complice habituel Jean-Marc Bachelier, qui passe avec autant de plaisir des grands circuits des 24 Heures du Mans, des 24 Heures de Spa et des 24 Heures de Barcelone aux petits virelets du Tour de Course, et la deuxième Porsche sera confiée à Valère Jaudinaud et à Joël Vicaire, les deux courant en VHRS.

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Après le Tour de Corse, on prendra la route du Nürburgring pour la dernière manche de l’année du VLN…La BMW Z4 sera conduite par les frères Havette, Adrien et Guillaume. J’espère qu’ils auront la chance de voir le soleil au lieu du brouillard qui a causé l’annulation de la manche précédente. »

Un brouillard épais ?

« Ah, ça oui. Les qualifs, ça avait été, mais au moment du départ, un brouillard très épais recouvrait le circuit. Donc, le départ a été retardé car on n’y voyait rien. Et puis, à un moment on est passé au-dessus de la limité des 50% de la durée de la course, donc annulation de celle-ci. »

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Combien de chevaux pour la Z4 ?

« 380 chevaux, c’est vraiment une voiture idéale pour le VLN. »

Après le VLN ?

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« On enchaînera par la VdeV Endurance Series au Portugal à Estoril. On étrennera là-bas notre nouvelle voiture, une Porsche 997 Cup ex-Ruffier Racing qu’on vient d’acheter. Elle remplacera notre historique Porsche 996 qui a été détruite à Barcelone dans un gros crash.

Ensuite, on va traverser l’Atlantique pour participer à la première édition de la Daytona Classic, du 12 au 16 novembre. On va courir là-bas avec la Porsche 993 RSR de Eric Vincenot, qui aura pour équipiers Jean-Marc Bachelier, Jean-Paul Pagny et Eric Mouez –tous les quatre ont été champions VHC ou GT en VdeV, NDLR-.

Quel format pour la Daytona Classic ?

« C’est un peu comme Le Mans Classic. Il y a six plateaux différents –A, B, C, D, E et F-, avec quatre courses de cinquante minutes pour chaque plateau. La différence principale, c’est que les 24 Heures de Daytona sont moins anciennes que les 24 Heures du Mans, donc les voitures sont dans l’ensemble plus modernes. Pour engager une voiture à Daytona, il suffit qu’une seule voiture du modèle ait participé aux 24 Heures entre la première année de l’épreuve et l’année 2010 (Nous aurons l’occasion de reparler sur EI de cette Classic 24 Hour Daytona, mais parmi les voitures qui y participeront , on peut noter de nombreuses Porsche, 911, 956 ou 962, des Daytona Prototypes, des Ford Mustang, des Ferrari 333 SP, des Corvette…La Pescarolo ex-Rollcentre Racing est annoncée également). Les essais commencent le mercredi 12 et  les courses auront lieu le samedi et le dimanche. On a déjà beaucoup travaillé sur cette épreuve, car il a fallu boucler les documents douaniers dès le mois d’août. «

Quelle puissance fait la Porsche ?

« A peu près 375 chevaux. C’est un 3,8l. Pour les pneus, il faudra voir sur place, l’organisation propose un choix de pneus. Pour Jean-Paul Pagny et Eric Mouez, ça va être très chaud puisqu’ils partiront aux USA juste après avoir couru en VdeV à Estoril. Par ailleurs, ceux qui font la Daytona Classic ont aussi la possibilité de courir à Sebring en décembre dans un type d’épreuve similaire. »

Beau programme d’ensemble!

« Oui, et en rentrant, on commencera déjà à s’occuper des 24 Heures de Dubai, mais c’est déjà pour 2015…j’accompagnerai là-bas la Porsche de Bruno Fretin. »

Pour 2015, justement, j’imagine que tu as déjà une petite idée du programme…

« Oui…A la base l’écurie avait sa raison d’être en VdeV, et en dehors de nos participations annuelles aux 24 Heures de Spa ou aux 24 Heures du Nürburgring, on était plutôt fidèles à la Série qui nous avait vu naître. Le VdeV, c’était le terrain de jeux de nos clients, nos Carrera Cup et de nos Porsche RS 3 litres étaient les voitures idéales pour des podiums en GT et en VHC. Les choses ont bien changé dans le championnat avec l’arrivée des GT3 et des pilotes « Pro », une bonne Porsche Cup 2012 a maintenant des chances de partir en dernière ligne. Alors, à la demande des clients, on a été voir ailleurs. 

Le VLN ? c’est bien, mais c’est 10 fois le Nürburgring par an, et la Nordschleife, même si elle est géniale, ne plaît pas à tout le monde. La série de Creventic, avec les 24 Heures Series, a le vent en poupe, avec des courses longues et un plateau style 24 Heures du Nürburgring. Un championnat de six courses verra le jour en 2015, avec 3 courses de 6 heures et 3 courses de 24 heures, dont une au Paul Ricard en juillet. Donc, à moins que le VdeV ne fasse un retour en arrière sur ses anciennes valeurs, je pense qu’on s’orientera vers la Série Creventic en 2015 avec nos petites GT. »

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