Pirelli World Challenge

Scott Bove (PWC) : “Nous voulons être la meilleure série sprint au monde”

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Encore peu connu en Europe, le Pirelli World Challenge est pourtant un championnat à suivre de près (ndlr : toutes les manches sont diffusées en live streaming). Avec ses trois classes (GT, GT-A, GTS), la série regroupe une bonne quarantaine d’autos sur chacune des 16 courses du championnat (St Petersburg, Long Beach, Barber, Détroit, Road America, Toronto, Mid-Ohio, Sonoma, Miller Motorsports Park). Depuis peu, la série s’est ouverte aux autos répondant à la réglementation FIA-GT3 si bien qu’on y trouve des Porsche, Ferrari, Lamborghini, Mercedes, Dodge, Bentley, McLaren, Audi et des Cadillac CTS-V R qui luttent face aux GT3. La catégorie GTS voit en découdre des Ford Mustang, Chevrolet Camaro, Aston Martin GT4, Nissan 370Z et autres Porsche Cayman.

10582853_666052270145631_847070864150009530_o Les pilotes sont bien connus des spécialistes : Johnny O’Connell, Andy Pilgrim, Butch Leitzinger, Anthony Lazzaro, James Sofronas, Ryan Dalziel, Nick Tandy, Tomas Enge, Kuno Wittmer, Tim Pappas. Le Pirelli World Challenge, qui fête cette année son 25ème anniversaire, fait la part belle au sprint avec des courses longues de 50 minutes et pilote unique.

 Dirigé par Scott Bove, par ailleurs pilote, le championnat ne cesse de grandir, et l’arrivée des GT3 y est pour quelque chose, comme l’a précisé le patron de WC Vision à Sportscar365 lors du dernier meeting de Mid-Ohio : « Le raisonnement est assez simple. Le nombre de constructeurs qui construisent des GT de zéro est assez rare. Cela nous conduit à la recherche d’usines qui ont des plate-formes GT3. Je suis probablement plus heureux avec les constructeurs qui présentent des programmes pour les clients avec des teams comme GMG et d’autres qui ont aussi des autos clientes. La manière facile pour le « millionnaire moyen » de courir est d’avoir une GT3. C’est assez simple. »

10463708_666548076762717_3441857764751800305_o Comme dans tous les championnats GT3, la Balance de Performance est présente avec quelques ajustements effectués par le promoteur. « Le bilan est relativement simple car il est fait à plusieurs niveaux, que ce soit par la FIA ou SRO » indique Scott Bove. « Nous avons notre propre équilibre au sein de WC Vision/Pirelli World Challenge, qui est similaire tout en étant différent. Equilibrer les GT3 reste assez facile. En revanche, équilibrer les autres autos est plus difficile car elles sont mieux dans certains domaines que d’autres. Les GT3 ont plus d’appuis. La plate-forme du Pirelli World Challenge a généralement une accélération plus linéaire.

 « Je pense que nous sommes très proches. Equilibrer la performance d’une voiture est quasiment impossible, si l’on prend moteur avant, 8 cylindres, moteur central 6 cylindres, moteur arrière 6 cylindres, turbo, traction intégrale, suralimentée, etc…  Obtenir un écart d’une demi-seconde ou sept dixièmes de seconde est probablement le meilleur que l’on puisse demander. »

10572072_666052203478971_9131606543716716491_o L’arrivée des GT3 a donné un coup de boost à la série : « Nous sommes axés à l’heure actuelle principalement sur le GT3 mais nous avons encore des plateformes résiduelles encore en place. Nous avons la Cadillac, dont je ne connais pas l’avenir. Nous avons passé beaucoup de temps à équilibrer la voiture par rapport au reste du plateau GT3. »

 Sur la majorité des meetings, le Pirelli World Challenge fait cause commune avec l’IndyCar, ce qui pour Scott Bove est un avantage : « Nous sommes avec l’IndyCar par choix. Nous sommes amis avec eux et avons d’excellentes relations avec l’ensemble du management. Nous sommes à leurs côtés parce qu’ils veulent de nous pour améliorer le spectacle. De plus, nous voulons être là car nous savons qu’il y aura 100 000 fans et nous n’avons pas à être impliqués dans la promotion de la course et la vente de billets. Nous partageons la télévision avec la série IndyCar et les frais avec beaucoup de nos partenaires. Il devient alors plus facile d’avoir un stand-up, un week-end génial et des coûts relativement bas pour les équipes. »

10551569_666051640145694_472386021802700370_o A l’avenir, le Pirelli World Challenge pourrait prendre son indépendance sur quelques meetings : « Nous avons un intérêt à avoir nos propres meetings mais ce n’est pas une priorité contrairement à ce que d’autres pourraient penser. Il y a beaucoup de week-ends de course qui cadrent bien mais cela ne signifie pas que nous n’allons pas avoir nos propres évènements. Nous avons un meeting sur le Miller Motorsports Park que nous partageons avec la NASCAR. Nous étions à Road America avec eux. Une partie du bénéfice du Pirelli World Challenge est que nous gardons le coût de la course particulièrement bas, mais le niveau reste relevé. »

 L’avenir du Pirelli World Challenge s’annonce sous de bons auspices : « Je crois que nous avons l’opportunité de devenir la meilleure série sprint au monde. Nous avons un succès énorme sur Internet et je crois que nous pouvons avoir 100 000 vues sur Internet. Je souhaite aussi poursuivre une relation avec l’IndyCar et ne rien changer, sauf peut-être avoir un peu plus de meetings qui nous sont propres. »

 

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