L’Australie est en force ce week-end aux 24 Heures de Spa, avec notamment la présence de la star du V8 Supercars, Craig Lowndes ! Il s’agit d’un retour pour lui à Spa-Francorchamps, sa dernière course sur ce circuit remontant à 1997 à l’époque de la F3000. Concourant en Pro-Am Cup sur une Ferrari 458 Italia GT3 de chez AF Corse qu’il partage avec Steve Wyatt, Michele Rugolo et Andrea Piccini, il veut avant tout finir la course mais a déjà envie de revenir l’an prochain. Avant d’envisager un déplacement dans la Sarthe…
Craig, cela faisait un petit moment qu’on ne vous avait plus vu à Francorchamps ?
“Oui en effet, je n’avais plus roulé ici depuis 1997 en F3000. Depuis, le circuit a un peu changé dans la dernière, avec le virage du Bus Stop. Je suis vraiment très content de revenir ici, et à bord d’une GT3.”
Vous qui avez gagné les 12 Heures de Bathurst, vous pouvez comparer ces deux circuits ?
“Ce sont deux circuits avec un dénivelé important. Ici, vous avez une impressionnante montée, c’est le Raidillon et à Bathurst, vous avez une impressionnante descente, Conrod Straight. Au niveau de la longueur des tracés, c’est assez similaire mais un tour chronométré est plus long ici. C’est aussi très similaire au niveau de la vitesse de pointe.”
Quel est votre objectif ce week-end ?
“Déjà finir la course, mais de préférence bien placé en Pro-Am Cup ! Je suis toujours en train d’apprendre la piste… C’est ma première course de 24 heures et je suis donc très impatient. C’est une nouvelle expérience pour moi, mais je peux déjà dire que je veux revenir l’année prochaine !”
Les 24 Heures du Mans vous intéressent-elles ?
“Oui et j’étais censé les faire cette année, avec AF Corse. Mais on n’a pas su organiser le tout dans les temps… Quand on a su que ça ne se ferait pas, on a cherché une alternative avec le team et me voilà ici. Et c’était la meilleure alternative !”
Une participation en prototype vous tente ?
“Oui éventuellement. Mais voilà, comme ce week-end, il faudra découvrir le circuit ! Donc je pense que la meilleure chose à faire, c’est de faire Le Mans en GT dans un premier temps car découvrir à la fois une voiture et le circuit, c’est vraiment difficile. Mais pourquoi pas le faire en prototype plus tard, une fois que j’aurais plus d’expérience du circuit…”
Une deuxième carrière en endurance vous attend, une fois la page V8 Supercars tournée ?
“Je serai ravi de disputer encore plus de courses d’endurance une fois ma carrière en V8 Supercars terminée. J’adore les efforts de longue haleine ! Il y a plus de stratégie, on roule à plusieurs,… Ce serait parfait si je pouvais faire comme Bernd Schneider (sourire).”
Et enfin, vous pouvez comparer GT3 et V8 ?
“Ce sont deux voitures très différentes. Il y a beaucoup plus d’appuis dans la Ferrari 458 Italia GT3 mais elle est moins puissante et surtout, il y a beaucoup d’électronique : ABS, traction control, etc. Je pense qu’il n’y a pas une grande différence de poids entre ces deux types de voitures par contre… une V8 Supercars est plus puissante mais les pneus sont plus petits et il n’y a pas autant d’électronique.”
Et au niveau du plaisir ?
“On prend plus de G dans une GT3 dans les virages mais une auto du V8 Supercars s’apparente plus à une NASCAR. Ça bouge pas mal, c’est très puissant. Ce qui est frustrant en V8, c’est qu’une petite erreur a une grosse incidence dans un tour chrono. Il n’y a pas de pardon ! De fait, la Ferrari 458 est plus « simple » à conduire.”