Troisième partie aujourd’hui de notre abécédaire.
Pour commencer –on n’est jamais si bien servi que par soi-même !- , un peu d’autosatisfaction…
E comme Endurance-Info
Laurent l’a déjà évoqué dans les brèves, cinq voitures arboraient les stickers de Endurance-Info : deux en LMP2, la Morgan-Nissan n°29 du Pegasus Racing et la Ligier-Nissan JS P2 n°46 du Thiriet by TDS Racing, et trois en GTE-Am : la Ferrari 458 Italia n°58 du Team SOFREV-ASP, la Ferrari 458 Italia n°70 du Team Taisan –le charismatique patron du Team Taisan apposant lui-même ces stickers sur la Ferrari- et la Porsche 911 GT3 RSR n°76 du Team IMSA Performance Matmut.
Ces cinq voitures sont à l’arrivée – Endurance, c’est forcément synonyme de solidité !!-. Nous remercions vivement les équipes qui ont la gentillesse d’accepter ces stickers.
E comme Energie
Une des nouveautés règlementaires 2014 était l’allocation d’énergie attribuée sur un tour aux voitures de la catégorie LMP1-H, allocation à ne pas dépasser sous peine de pénalités. Le système paraissait contraignant, compliqué et peut-être difficile à respecter pour les pilotes.
Il n’en a rien été puisque aucune des sept voitures concernées n’a été pénalisée et que le spectacle n’ aucunement souffert de ces dispositions.
Equipages
Deux des équipages vainqueurs de leur catégorie en 2014 sont des récidivistes et l’un d’entre eux est même un multi-récidiviste !
Giancarlo Fisichella, Gianmaria Bruni (Ferrari AF Corse #51) avaient déjà remporté ensemble la catégorie GTE Pro en 2012 –et étaient deuxièmes en 2011-, toujours à bord d’une Ferrari portant le n°51.
Les multi-récidivistes sont bien sûr Benoît Treluyer, André Lotterer et Marcel Fässler qui avaient déjà triomphé au général et en LMP en 2011et en 2012.
E comme ESCRA - Prix de l’ESCRA
Le Prix de l’ESCRA (Ecole Supérieure de Commerce des Réseaux de l’Automobile) récompensant la meilleure assistance technique des 24 Heures du Mans a été attribué aux mécaniciens de l’Aston Martin Vantage n°97 engagée en GTE Pro.
Cette Aston Martin Vantage, pilotée par Darren Turner, Bruno Senna et Stefan Mücke, a longtemps été en tête de la catégorie et elle postulait encore à la victoire dimanche matin avant de connaître de graves ennuis de direction assistée.
Darren Turner, au volant de cette Vantage n°97, a fixé le meilleur tour en course de la catégorie GTE Pro en 3’53’’763.
L’ESCRA fait partie du Groupe ESCRA-ISCAM (ISCAM pour Institut Supérieur du Commerce Automobile du Mans), basé au Mans.
F comme Ferrari
Ferrari était marque la plus représentée de cette édition 2014 avec 14 voitures au départ, soit plus du quart du plateau. Toutes étaient des Ferrari 458 Italia, dont trois en GTE Pro (sur neuf engagés dans la catégorie) et onze (!) en GTE Am (sur un total de dix-huit voitures).
Neuf Ferrari étaient à l’arrivée, une en GTE Pro, la Ferrari AF Corse #51 victorieuse, et huit en GTE Am, la mieux classée de celle-ci étant la Ferrari AF Corse #61 de Marco Cioci, Mirco Venturi et Luis Perez-Companc.
Les Ferrari sont devenues incontournables en GTE, il reste à espérer voir dans un avenir plus en moins proche des Ferrari en LMP…
G comme Gené Marc
C’est une des nombreuses histoires des 24 Heures du Mans, une histoire qui a même failli se transformer en success story. Le mercredi 11 juin, il était au volant de la Zytek Z11SN Nissan n°38 du Jota Sport dans la séance d’essais libres de l’après-midi, réalisant un chrono de 3’45’’295. A la suite de l’accident de Loïc Duval, il remplaçait le pilote français sur l’Audi n°1, associé à Tom Kristensen et Lucas di Grassi –il ne prenait pas part à la première séance qualificative avec la Zytek-. Dès le lendemain, il prenait le volant de l’Audi n°1 et tournait évidemment beaucoup plus vite, en 3’27’’809.
En course, ce fut encore mieux. Le vainqueur de l’édition 2009 avec Peugeot s’est retrouvé en position de récidiver le lendemain matin après l’abandon de la Toyota n°7. La défaillance du turbo coupa court à une éventuelle happy end. L’espagnol a néanmoins terminé deuxième, après une très belle course au cours de laquelle il a parfaitement joué son rôle, tournant plus vite qu’en qualifications et étant même plus rapide que Tom Kristensen, avec un chrono de 3’24’’554, septième chrono absolu de la course, à seize centièmes de seconde du chrono de di Grassi.
Curieusement, la Zytek du Jota Sport, avec laquelle il devait courir, a remporté la catégorie LMP2. Il aurait été intéressant de savoir si Gené aurait préféré la victoire en LMP2 à la deuxième place avec Audi. Pour notre part, nous pensons qu’il préfère cette deuxième place en LMP1…
G comme Gommendy Tristan
Tristan Gommendy a réalisé la pole position de la catégorie LMP2 à bord de la Ligier JS P2 n°46 DU Thiriet by TDS Racing en 3.37.609, chrono réalisé jeudi dans la troisième séance qualificative des 24 Heures 2014. Ce chrono allait rester le meilleur en LMP2 de l’édition 2014, Tristan Gommendy allait par ailleurs réaliser le deuxième meilleur tour en course en 3’37’’793, à six millièmes de seconde seulement de l’Alpine-Nissan de Nelson Panciatici.
H comme Hartley Brendon
Devenu cette année pilote officiel Porsche en 2014, le jeune néo-zélandais débutait cette année au Mans en LMP1 –LMP1-H pour être précis- pour le retour de Porsche dans la catégorie reine. Le jeune pilote avait des équipiers de choix : Timo Bernhard, un habitué de la maison Porsche, et Mark Webber, tout frais transfuge de la Formule 1, la Porsche 919 Hybrid n°20 étant très médiatisée.
La pression était lourde mais Hartley s’en est fort bien accommodé, étant au diapason de ses deux coéquipiers, tant en qualifications qu’en course, tournant même plus vite que Mark Webber.
H comme Honda ou HPD
Le constructeur japonais était présent cette année au Mans en motorisant la Ligier JS P2 n°33 du OAK Racing-Team Asia qui était propulsée par le V6 double turbo HPD HR 28 TT.
Le moteur a tenu bon et la voiture était à l’arrivée, avec un équipage entièrement chinois. Le package Ligier-Honda effectuait sa toute première sortie et celle-ci a été réussie, avec une douzième place à l’arrivée, la septième en LMP2.
I comme Ihara Keiko
Keiko Ihara était la seule féminine au départ de ces 24 Heures 2014, au volant de la Morgan Judd n°50 de Larbre Compétition. Elle était également à l’arrivée, la Morgan Judd se classant quatorzième et neuvième en LMP2. La japonaise était associée à Pierre Ragues et Ricky Taylor. Si elle n’a pas été la plus rapide de la catégorie, elle n’a pas commis d’erreur au cours des 55 tours bouclés durant l’épreuve.