Benoit Tréluyer, Audi n°2 : « Gagner Le Mans est toujours spécial et chargé d’émotion. Mais sur cette couse, je n’ai pas le sentiment d’avoir été celui qui a fait la partie compliquée du travail. J’ai apporté ma pierre bien sûr mais il se trouve que j’ai eu des relais faciles à gérer. Pour mes coéquipiers, c’est tout le contraire. Une nouvelle fois, c’est la victoire d’une équipe et c’est surtout là que se trouve l’émotion.
Nous avions une approche semblable à celle adoptée en 2011 avec une voiture que nous voulions très efficaces surtout le matin au moment ou il faudrait pousser et réagir. Nous avons aussi eu moins de malchance que les autres et nous avons su éviter les pièges de cette course. »
Marcel Fässler, Audi n°2 : « Durant la nuit, nous étions à bloc afin de mettre la pression sur la seule Toyota qui était encore en lice pour la victoire. Nous avons su rester suffisamment proches d’eux jusqu’à leur abandon. Puis nous avons connu notre problème avec le turbo ce qui nous a abattu. Avec 5 tours de retard, il est normalement impossible de revenir. Mais cette année, tout le monde a connu des problèmes.
Je pense que cela a été une belle course à vivre pour les spectateurs. Pour nous, c’est une course différente ou nous devons veiller en permanence à ne pas surconsommer afin de ne pas prendre de pénalité. Mais tout en attaquant ! »
André Lotterer, Audi n°2 : « Lorsque le turbo a cassé, j’étais dans ma chambre sur mon lit et c’est Benoit qui est venu me l’annoncer. Je n’y croyais pas, nous n’avions jamais eu de problème avec ce turbo. J’étais un peu découragé mais les mécanos, eux, étaient très excités et motivés car ils l’avaient changé en un excellent temps. Ca m’a redonné la hargne. Et j’ai bien profité de cette voiture qui était super bien au petit matin sur ce circuit magnifique. Elle m’a permis d’aller chercher le record du tour. »
Dr Ullrich, Audi Sport : « Nous n’étions pas les favoris mais c’est une situation que nous connaissons. Nous ne devions pas commettre la moindre erreur pour gagner. Hélas, au bout de deux heures, on perd une voiture et on revient à égalité numérique avec nos concurrents ce qui n’était pas dans nos plans. La Toyota n°7 était clairement devant mais notre rythme nous permettait de ne pas perdre le contact. Alors, Le Mans est arrivé avec son cortège de problèmes. Nous avons eu notre part mais finalement, nous avons eu un peu moins de malchance que nos concurrents. »
Tom Kristensen, Audi n°1 : « Je ne suis pas trop déçu de finir second. Malgré le changement des injecteurs etune crevaison, tout semblait aller pour le mieux puisque nous avions pris la tête. Nous avons alors eu ce problème de turbo. On a frôlé le conte de fées pourenvoyer un signe à Loïc mais finalement, la victoire nous a fuit. »
Lucas Di Grassi, Audi n°1 : « La course a été dure. Nous avons connu tellement de hauts et de bas. Cela a rendu la course incertaine. Je comprends maintenant combien l’endurance est dure… Mais je veux revenir pour gagner encore une place. Car ce circuit, cette atmosphère, cette foule, c’est vraiment spécial. J’adore cet endroit ! »
Marc Gené, Audi n°1 : « Je préfère finir second en P1 que premier en P2 ! Mais je dois un grand merci au team Jota car le fait d’être présent ici chez eux lors de la Journée Test m’a fait beaucoup de bien J’avais participé à deux tests longue distance sur la R18 avant ces 24 Heures donc je la connaissais mais j’avais encore à découvrir. Or, je suis content car je trouve que cela s’est très bien passé. Je me suis senti bien. A tel point que lorsque nous avons pris la tête, j’ai demandé 2 fois à mon ingénieur de me le répéter… »
Nicolas Lapierre, Toyota n°8 : « Il est clair que mon accident a été la clé de notre course. Il pleuvait, on n’y voyait rien. Il y a eu soudain des voitures en perdition devant moi. J’ai perdu le contrôle et j’ai tapé côté droit. La voiture était sérieusement abîmée mais j’ai pu repartir. Nous avons perdu 9 tours mais par la suite, notre voiture est la seule à ne pas avoir connu de problème technique. Je suis déçu de cette 3ème place mais avec ce qu’il s’est passé hier soir, ça reste un bon résultat que je n’aurai pas cru possible. »
Sébastien Buemi, Toyota n°8 : « Je suis très déçu évidemment mais nous devons être content du résultat en vue du championnat. Dès que nous avons été retardés, nous nous sommes concentrés sur ce point. »
Anthony Davdison, Toyota n°8 : « Ce fut une course magnifique et c’est ce que je veux retenir. Je suis un peu déçu comme mes coéquipiers mais dans de telles conditions, n’importe qui aurait pu partir à la faute… »
Nicolas Prost, Rebellion n°12 : « Avec une voiture qui n’avait que 7 semaines, on aurait du rentrer à la maison avant la fin de la course. C’est la victoire des mécanos qui ont tant donné depuis 2 mois sur ces voitures ! »
Nick Heidfeld : « La fiabilité a été étonnante pour une voiture si jeune. Son comportement s’est aussi beaucoup amélioré depuis sa première sortie. A Spa, j’en étais assez inquiet mais depuis, à chaque sortie, elle s’améliore. »
Mathias Beche, Rebellion n°12 : « Nous aurions tous signé pour cette 4ème place ! Mais même si on n’est pas au même rythme que les usines, on attaque au volant. Nous n’avons pas voulu croire, jusqu’au bout, que ce bon résultat arrivait. Surtout lorsqu’on voyait tous les problèmes qu’éprouvaient les LMP1-H. »
Simon Dolan, Zytek n°38 : « C’est la plus grande course au Monde et nous l’avons gagnée. J’ai peine à y croire surtout vu là ou nous étions hier soir. C’est vraiment un résultat incroyablement important pour l’équipe ! »
Harry Tincknell, Zytek n°38 : « Nous voulions vraiment mettre la pression sur les Ligier alors j’ai fait un triple relais à fond. Elles ont commencé à avoir des problèmes et j’ai pu laisser le volant à Oliver dans de bonnes conditions. »
Oliver Turvey, Zytek n°38 : « C’est irréel… J’étais tellement abattu en début de semaine de ne pas avoir de volant. Finalement, j’ai eu cet appel et j’étais très excité à l’idée de refaire Le Mans comme l’an passé. J’en perds mes mots… En plus, j’ai du affronter un premier relais très dur. Je n’ai eu qu’un tour sur le sec avant que l’orage ne noie la piste… A la fin, toute l’équipe y croyait et me motivait. J’ai poussé jusqu’à la fin car je savais que la victoire se jouerait à rien, »