Revenons en détail sur la course de Fuji, deuxième manche du SUPER GT 2014, en commençant par la catégorie reine, la GT500. C’était une course longue -500 kilomètres-, avec 110 tours de course et une durée de plus de trois heures.
João Paulo de Oliveira avait fait la pole position avec la Nissan GT-R Impul n°12 et c’est lui qui prenait le meilleur départ, conservant sa position préférentielle. Le départ se déroulait sans encombre, les pilotes gardant leurs places du départ. Derrière de Oliveira on trouvait donc la Nissan Mola n°46 de Satoshi Motoyama, la Nissan Nismo n°23 de Ronnie Quintarelli, la Lexus RC F Tom’s n°36 de James Rossiter et la Lexus RC F n°1 de Kohei Hirate.
Le premier incident concernait la Honda NSX Concept-GT du Real Racing qui connaissait de gros problèmes mécaniques. Koudai Tsukakoshi ramenait la Honda au stand et la voiture allait abandonner.
De Oliveira attaquait et creusait l’écart sur Motoyama quand la course fut interrompue par l’entrée en piste du safety-car au quatrième tour pour dégager une GT300 qui était sortie de la piste. L’avance de 3 secondes bâtie par de Oliveira était ruinée.
La course redémarrait au 10ème tour. Il établissait le meilleur tour en course au 14ème, en 1’30’’498. Le brésilien augmentait son avance boucle après boucle. Au 19ème tour, la Nissan de Motoyama connaissait un début d’incendie à l’avant gauche et le japonais descendait promptement de sa machine. La Nissan n°46 était elle aussi out. Nouvelle entrée du safety car sur le circuit, avec désormais en deuxième position Quintarelli, puis Rossiter et Hirate. Les Honda étaient en difficulté et plusieurs pilotes tentèrent de jouer sur la stratégie en s’arrêtant une première fois : Naoki Yamamoto (Honda Weider Dome n°18), Takashi Kogure (Honda Kunimitsu n°100) et Kosuke Matsuura (Honda ARTA n°8).
La course reprenait ses droits au 23ème tour et les positions ne changeaient pratiquement pas. De Oliveira retardait son pitstop jusqu’au 42ème tour. La stratégie Honda semblait momentanément avoir réussi, puisque lorsque Hironobu Yasuda reprenait la piste avec la Nissan n°12, c’est Jean-Karl Vernay –qui avait relayé Yamamoto- et la Honda Weider Dome n°18 qui étaient en tête de la course.
Ce n’était pourtant qu’un feu de paille car dès le 47ème tour, Tsugio Matsuda (Nissan n°23) qui avait pris la place de Quintarelli, dépassait le Français sans problème. Yasuda parenait tout d’abord la troisième place à la Lexus n°1 de Yuji Tachikawa, puis la deuxième à Jean-Karl Vernay qui se défendait bien. Yasuda ne s’arrêtait pas là et partait à la poursuite du leader Matsuda.
Vers la mi-course, un trio se formait à l’avant de la course : Matsuda, Yasuda et Tachikawa, suivis à distance par Daiki Sasaki (Nissan Kondo Racing n°24), Yuji Kunimoto (Lexus Eneos TeamLe Mans n°6) et Oliver Jarvis –Lexus SARD n°39), alors que Vernay était septième.
Au 57ème tour, Yasuda entrait légèrement en contact avec une GT300 attardée et il perdait quelques longueurs sur la Nissan de Matsuda qui avait ainsi une course plus tranquille.
Au 69ème tour, coup de théâtre car la Nissan n°23 s’arrêtait sur la piste. Yasuda passait au commandement, suivi de Tachikawa et Sasaki. Matsuda parvenait à repartir, on changeait les quatre pneumatiques mais la victoire s’envolait.
De Oliveira remplaçait Yasuda pour le troisième et dernier relais et contenait sans problème la Lexus du champion 2013 Tachikawa. La dernière place du podium revenait à la Lexus n°6 de Kunimoto/Oshima qui avait réussi à passer la Nissan de Sasaki/Krumm.
Troisièmes à Okayama, Yasuda/De Oliveira prennent la tête du classement pilotes.
Le résultat de la course est ici