Nicolas Lapierre, Toyota n°8 LMP1 : « En début de course, c’était vraiment très difficile face à la Porsche n°14 mais leur petit problème nous a aidé. Aligner une deuxième victoire d’affilée est forcément un sentiment fort. La voiture se comportait bien mais en fin de course, l’Audi roulait plus fort. Nous pouvions cependant calquer notre rythme sur le sien, notre avance nous le permettait. »
Sébastien Buemi, Toyota n°8 LMP1 : « Pendant le relais de Nico, on a pu voir que la Porsche était difficile à suivre. Mais lorsque je suis monté dans la voiture, les choses ont évolué en notre faveur. J’ai d’abord pu stabiliser l’écart puis commencer à le réduire. Lors de leur pit-stop, ils ont perdu beaucoup de temps et j’ai pu passer devant et creuser l’écart. Lorsque nous avons compris qu’ils tentaient des relais de 25 tours afin d’éviter le splash & dash de fin de course, nous nous sommes dits qu’il allait falloir cravacher dur. Puis ils ont leur petit problème qui les retardé et c’est devenu un peu plus facile. »
Anthony Davdison, Toyota n°8 LMP1 : « Sebastien a fait le plus difficile des trois relais lorsqu’il fallait y aller à fond face à la. Lorsque j’ai pris le volant, je dirai que le travail était fait… J’étais capable de maintenir l’écart même si en fin de course, nous avons pu voir le vrai rythme d’Audi. »
Loïc Duval, Audi n°1 LMP1 : « Aussi bizarre que cela puisse vous sembler, je dirai que nous avons fait la course parfaite. Pilotes, mécaniciens, ingénieurs, tout le monde a fait le meilleur boulot possible. Nous pouvions faire des double-relais avec les pneus mais nous manquions un peu de vitesse de pointe et par conséquent, nos adversaires étaient difficiles à suivre. C’était l’une de mes meilleures courses avec Audi Sport mais ce n’était tout simplement pas suffisant… »
Lucas Di Grassi, Audi n°1 LMP1 : « J’ai envie de remercier tous nos mécaniciens qui après le double crash de Silverstone ont du cravacher dur et qui nous ont permis de faire une course parfaitement claire. Nous manquions de Vmax et sur ce point, les secteurs 1 et 3 sont parlants. Le Mans sera une autre histoire mais nous avons du travail qui nous attend… »
Tom Kristensen, Audi n°1 LMP1 : « Qu’ajouter de plus à ce que mes coéquipiers viennent de dire ? Nous avons fait une belle course mais nous manquions tout simplement de vitesse de pointe… »
Stéphane Sarrazin, Toyota n°7 LMP1 : « Ce week-end, je pense que nous pouvons dire que nous manquions de vitesse face à nos coéquipiers de la n°8. La course a été difficile pour nous, nous n’avons pas réussi à définir un aussi bon set-up qu’eux. Il ne manquait pas grand-chose face à Loïc en fin de course. A un moment, j’ai même cru pouvoir le dépasser mais je n’ai qu’une seule opportunité et c’était un peu trop tangent, bravo à lui. Lors de la deuxième partie de mon relais, je souffrais un peu de survirage et j’ai donc préféré assurer jusqu’à l’arrivée. »
Kazuki Nakajima, Toyota n°7 LMP1 : « Au cours de mon relais, nous avons tenté de faire un double-relais comme Audi. Mais il est vrai qu’il a été difficile de le mener jusqu’au bout. Malgré tout, il nous manque peu pour finir à la deuxième place… »
Alexander Wurz, Toyota n°7 LMP1 : « J’ai connu l’une des courses les plus difficiles de ma carrière en sport-prototypes. J’ai eu un début de relais un peu mouvementé. Puis, j’ai rencontré des problèmes avec ma répartition de freinage. Je me suis retrouvé avec tout sur l’avant… Enfin, je dois remercier l’un de mes collègues d’une Porsche qui m’a envoyé son huile sur mon pare-brise et m’a rendu aveugle ! »
Nicolas Prost, Rebellion n°12 LMP1-L : « Je n’aurai jamais parié que nous aurions pu finir cette course et encore moins de manière aussi fluide et sereine. Bien sûr, nous manquons de perfo mais nous ne connaissons pas encore l’auto. C’est vraiment bon de finir. »
Matthias Beche, Rebellion n°12 LMP1-L : « Je veux vraiment remercier nos mécaniciens qui depuis trois semaines, dorment 2 à 3 heures par nuit, pour aligner les deux voitures ici. C’est une super récompense pour eux ! »
Nick Heidfeld, Rebellion n°12 LMP1-L : « J’ai connu quelques vibrations à l’avant-gauche et je ne parvenais pas vraiment à savoir de quoi cela provenait. Le rythme n’est bien évidemment pas celui que nous souhaiterions mais c’est déjà super de finir. C’est une bonne chose en vue du Mans et il nous reste un mois pour mieux découvrir cette voiture. »