Pilote soutenu par McLaren, Oliver Turvey n’a pourtant pas eu le loisir de rouler assidument en compétition au volant de la MP4-12C. Pourtant, le Britannique a fait partie intégrante du développement de la GT3. Outre son rôle de pilote de la Zytek Z11SN du Jota Sport en European Le Mans Series où il a fait des merveilles, Oliver Turvey lime le simulateur McLaren F1 depuis deux ans. On l’a aussi vu en essais dans le baquet d’une F1. En fin de semaine, Turvey prendra part au Baku World Challenge sur l’une des deux McLaren MP4-12C/MRS, avec Andy Soucek comme coéquipier.
« Je suis impatient de piloter la McLaren car je n’ai plus roulé à son volant depuis 2011 lorsque j’ai été impliqué dans la mise au point de la MP4-12C » confie Oliver Turvey. « C’est génial que d’avoir été impliqué dès le début du programme et d’avoir pu rouler lors de trois courses Blancpain. Le meeting de Baku s’annonce intéressant avec une grille complète pleine de qualité, donc je suis certain que ce sera une expérience mémorable. Je connais un peu les ingénieurs de McLaren et je sais qu’ils ambitionnent de gagner Baku. Ma philosophie est la même en tant que pilote. Je vais découvrir le team cette semaine à Baku, de même que Karsten Molitor. Je tiens à les remercier tout comme McLaren de me donner cette occasion. »
Avec un meeting au timing très serré, il ne faudra pas rater son entrée en piste : « Les séances d’essais libres seront cruciales pour moi car je n’ai pas roulé dans cette auto depuis des années. Il n’est jamais facile de se montrer sur un circuit urbain mais je reste confiant sur le fait d’être compétitif le plus rapidement possible. J’ai connu une très bonne saison en European Le Mans Series, donc je pense qu’il ne me faudra pas trop de temps pour être dans le coup en GT. »
Si Oliver Turvey découvrira le circuit de Baku, il connaît les tracés urbains pour avoir gagné dans les rue de la Principauté en World Series by Renault : « J’ai remporté ma première course à Monaco. J’aime vraiment les circuits en ville pour le défi qu’ils représentent. Je n’ai pas pu le découvrir dans le simulateur McLaren puisqu’il est uniquement utilisé pour la F1 mais j’ai entendu dire que le tracé était rapide et difficile. Je suis impatient de le voir de visu cette semaine. »
Son coéquipier Andy Soucek est un familier de la McLaren MP4-12C. L’Espagnol a décroché deux podiums cette saison en Blancpain Endurance Series chez ART Grand Prix : « Je n’ai jamais roulé contre Andy auparavant. Nous nous sommes ratés en World Series et GP2. Toutefois, je l’ai déjà rencontré dans les paddocks à travers l’Europe et c’est quelqu’un de bien. Il connaît la McLaren pour avoir roulé cette saison chez ART Grand Prix en Blancpain. Je suis sûr que nous allons bien nous entendre ce week-end. »