FIA World Endurance Championship

Benoît Tréluyer à la conquête du Texas

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Ce week-end, tout près du village d’Elroy non loin de la cité d’Austin au Texas, Benoît et ses complices André Lotterer et Marcel Fässler tenteront une nouvelle fois de faire sauter la banque du WEC et de ravir le magot. Pour préserver leurs chances au championnat, ils ont besoin des 25 points du butin !

Leur tête est mise à prix ! Depuis leur dernière victoire à Sao Paulo, le trio de l’Audi R18 e-tron quattro n°1 est dans le viseur de la voiture sœur de Duval, Kristensen et McNish. Si le règlement de compte s’annonce des plus féroce, il n’en sera pas moins des plus amical tant sont étroits les liens unissant les membres du gang d’Ingolstadt.

« On repart de zéro à chaque épreuve, martèle Benoît, avec pour mission de ramener le maximum de points. Nous en avons repris huit au Brésil, et nous allons tenter d’en rapporter au moins autant d’Austin. Nous avons carte blanche pour attaquer à condition, évidemment, de ne pas aller trop loin. C’est aussi pour cela que le Docteur Ullrich nous a tous choisi, parce qu’il sait que nous ferons toujours passer l’intérêt de la marque avant le nôtre. L’ambiance est excellente avec les gars de la n°2, on se tire la bourre sur la piste, mais on mange ensemble le soir ! »

Avec 22 points de retard et quatre manches à disputer, atteindre l’or en fin de saison est toujours possible pour les trois amis, mais le moindre faux pas leur serait fatal. D’où la solide préparation à laquelle s’est soumis le natif d’Alençon depuis son retour d’Interlagos.

« Austin est une piste très technique qui reprend certains virages fameux comme ceux de Maggots et Becketts à Silverstone, comme l’entrée du stadium d’Hockenheim ou le quadruple-gauche de l’Istanbul Park. Il a aussi sa « signature », le virage 1 situé tout en haut d’une forte pente. Je sais tout cela car je me suis bien préparé sur le simulateur de mon partenaire ellip6 basé à Pierrelatte dans la Drôme, comme je le fais toujours quand j’aborde un tracé que je ne connais pas. De son côté, l’écurie qui possède toutes les données du circuit, s’est livrée à des simulations théoriques. Quand nous poserons la voiture par terre, elle aura déjà les bons rapports de boîte et sera réglée à 90%. Avec André et Marcel, il ne nous restera plus qu’à affiner », note Benoît qui a également choisi d’anticiper son départ pour les Etats-Unis.

« Nous y allons un peu en avance avec Marcel pour bien digérer le décalage horaire et faire un peu de tourisme. André nous rejoindra un peu plus tard. On nous a rapporté qu’Austin était une ville étonnante, avec beaucoup de musique sur la 6e rue, dans les districts de Warehouse South Lamar et Market. Chaque nuit, il y a plus de cent concerts dans la ville qui mérite bien son surnom de Capitale mondiale de la musique live. Nous ne pourrons pas nous attarder, mais nous aurons un petit aperçu. »

Impatient, le Français l’est tout autant à l’idée de retrouver l’ambiance des courses nord-américaines qu’il a découvert à Sebring et Road Atlanta. « Les fans américains de sport auto ont leur culture propre, note Benoît. Ils ne sont pas sans me rappeler les fans japonais, mais en plus démonstratifs. Je ne doute pas que l’atmosphère va être des plus chaudes sur la piste, dans les gradins et, aussi, dans l’habitacle de notre R18 e-tron quattro puisque la chaleur peut être accablante au Texas à cette période de l’année… »

La chaleur, un élément que Benoît n’a surtout pas sous-estimé lors de sa préparation et qui, selon lui, va jouer un rôle important lors des 6 heures de course.

« Il y a un bon flux d’air, une bonne ventilation dans la voiture, mais la chaleur n’en reste pas moins étouffante. Outre les pneus, il va aussi falloir gérer les pilotes… »

Dimanche, à Austin, c’est sûr, la fièvre va monter d’un cran !

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