Battu sur le fil en 2012 par le Belgian Audi Club Team WRT, Marc VDS Racing aimerait bien conjurer le sort cette année en décrochant le titre Blancpain Endurance Series voire même les titres. Avant le dernier rendez-vous, Maxime Martin, Bas Leinders et Yelmer Buurman accusent un court handicap de trois points sur la tête sachant qu’il en reste 33 à distribuer. Au championnat Equipes, c’est bien l’écurie belge qui arrivera en tête avec une avance de huit longueurs sur la concurrence la plus proche. Une fois de plus, les deux BMW Z4 GT3 seront de la partie dans l’Eifel avec Henri Moser, Nick Catsburg et Markus Palttala sur la seconde Z4 GT3 qui elle aussi peut mathématiquement être sacrée. On attend encore les plans 2014 du team de Marc van der Straten qui pourrait relever de nouveau défis à l’avenir. En parallèle, Marc VDS Racing Team fera son retour sur la Nordschleife pour le prochain meeting VLN Series.
Ces dernières semaines ont été animées comme le confirme Bas Leinders, pilote et team principal de l’équipe : « Nous avons tout mis en œuvre pour bien figurer. Cela demande beaucoup de travail mais on se doit d’être préparés du mieux possible. Nous sommes dans en grande forme pour ce week-end. » A l’origine, Maxime Martin devait rouler pour BMW Team RLL en ALMS en cette fin de semaine mais le Belge sera bien en Allemagne : « Le programme principal de Maxime reste l’ALMS du fait de son statut de pilote officiel BMW mais il ne peut plus gagner le titre alors que c’est encore faisable en Blancpain Endurance Series. Il est donc logique qu’il soit à nos côtés en Allemagne même si cela va être difficile pour nous de gagner. A l’issue des 24 Heures de Spa, nous avons demandé à BMW d’avoir Maxime avec nous sachant qu’il le souhaitait également. BMW nous a donné la permission et c’est pourquoi il sera là. Il y a encore beaucoup d’équipes et de pilotes qui peuvent jouer le titre. Il ne faut exclure personne et ne pas oublier la Mercedes de Buhk. Les leaders ont 50 points et même notre seconde BMW Z4 peut encore gagner le titre. C’est incroyablement serré. »
Si l’an passé le dernier meeting se déroulait à Navarra sur une manche de trois heures, il en est tout autre cette année avec une course longue de six heures où tout peut arriver : « Doubler le temps revient à doubler la peine ! Tout peut arriver. L’année passée, nous étions les favoris et toute la pression était sur nous car nous étions en tête en arrivant à Navarra alors que cette année nous n’avons pas cette pression. Nous avons débuté avec de bons objectifs sachant que ce serait plus difficile qu’en 2012. Je n’aime pas me plaindre de la BOP mais pour BMW, ce n’est pas une année facile et c’est même plus difficile que l’an dernier. De plus, la concurrence est encore plus importante avec de nombreuses voitures en lice pour la gagne comme la Ferrari et la Mercedes. Tout cela rend les choses plus compliquées pour gagner. »
Pour le Blancpain 1000, le danger peut venir de bon nombre d’équipes : « Comme je l’ai dit, nous ne sommes pas aussi forts que l’année dernière. En 2012, nous parvenions à nous qualifier à l’avant et ce n’est pas possible cette saison. Nous avons face à nous Mercedes, Ferrari et quelques autres marques. Il sera difficile d’obtenir le résultat que nous souhaitons mais nous allons attaquer et faire de notre mieux. »
Malmené à Monza puis à Silverstone, le Marc VDS Racing Team s’est refait une santé en allant s’imposer dans le Var : « Tout fonctionne comme prévu mais on ne peut pas tout planifier en détail du fait de la compétitivité du championnat. Tout est si imprévisible. Tout allait dans le bon sens pour nous : pitstops, relais, travail des pilotes. C’était une bonne chose que nous ayons eu la chicane au Castellet et non la grande ligne droite car sinon ça aurait été impossible pour nous. Je ne pense pas vraiment que nous avions eu la meilleure auto mais le rythme était bon et nous avons fait le meilleur travail possible pour finalement gagner. »
Comme à chaque fois, la grosse incertitude du Nürburgring reste la météo souvent changeante qui plus est sur un format de six heures où le facteur pneumatique jouera un rôle crucial : « L’usure des pneus sera un facteur important. Si les pneus sont moins usés en fin de relais, peut-être que l’on sera un peu plus performant mais de toute façon il impossible de boucler des doubles relais avec les gommes. Finalement, je pense que ce sera la même chose que pour une course de trois heures même si la température devait être fraîche. »
Depuis les débuts du championnat Blancpain Endurance Series, la rivalité avec le Belgian Audi Club Team WRT bat son plein sur la piste, Audi contre BMW : « La seule chose que nous voulons est d’avoir une course sportive et loyale sur la piste et dans les stands, et tout le monde sera heureux. Nous voulons battre tout le monde et pas spécifiquement une équipe. Nous tenons à remporter le championnat mais au final, je dirai simplement que c’est la meilleure voiture, les meilleurs pilotes et la meilleure équipe qui l’emportera. La chose primordiale est déjà de gagner la course. Il n’y a pas d’autres options et là le travail sera fait. Nous avons fait les calculs mathématiques et tout est prêt. Nous avons toutes les combinaisons possibles. Si nous sommes 6èmes et que nous avons besoin d’une 5ème place pour décrocher le titre, alors il faudra dire à notre pilote de se battre. Tout sera calculé et nous sommes parés à toute éventualité. »