FIA World Endurance Championship

WEC : Loïc Duval en tête à mi-saison.

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Alors qu’une nouvelle victoire semblait jouable, Loïc Duval et ses équipiers Allan McNish et Tom Kristensen ont du se contenter de la deuxième marche du podium à l’issue des 6 Heures de Sao Paulo. S’il demeure en tête du classement général du World Endurance Championship à la mi-saison, l’équipage de l’Audi quattro e-tron n°2 se souviendra de la manche brésilienne comme d’une course à rebondissements…

 

Loïc Duval : « Mon premier week-end de course au Brésil s’annonçait plutôt bien. Les performances de notre Audi étaient excellentes et il s’en fallait d’un rien que nous décrochions une nouvelle pole position. Malheureusement, dans son troisième tour chronométré, Tom effectuait un léger tête à queue à l’amorce des Esses de Senna. Au final, c’est l’Audi n°1 qui s’emparait de la pole pour 0,050 seconde. Un avantage qui sera de très courte durée pour la course puisque Allan réalise un magnifique départ, plonge en tête dans les fameux Esses et va progressivement porter notre avance à huit secondes sur la voiture sœur. Cependant, notre marche en tête sera momentanément stoppée par l’entrée en piste de la voiture de sécurité. Un accrochage entre la Toyota officielle et une voiture de la catégorie LMP2 vient de se produire. Incident qui nous prive d’une lutte avec le constructeur rival et nous engage dans un duel entre les deux Audi officielles. Tom prend le relais et poursuit la course aux avant- postes jusqu’à une deuxième neutralisation de course. L’équipe décide alors d’effectuer notre arrêt ravitaillement. Tom reprend la piste mais se trouve bloqué en piste par une voiture anormalement lente sous le régime de la voiture de sécurité. Cela profite à l’Audi n°1 qui s’empare de la tête. Tom aura beau signer ensuite le tour le plus rapide en course, il est victime du trafic et ne peut revenir sur la voiture leader. Celle-ci ravitaillera quatre à cinq tours plus tôt que la nôtre. Quatre à cinq durant lesquels, nous pensions bénéficier de tours clairs pour combler le retard. En fait, il s’avère que les pneus de notre Audi sont trop dégradés pour espérer tirer profit de ce choix stratégique. Du coup, lorsque vient mon relais, je ressors des stands avec près de trente secondes de retard sur l’Audi n°1.

 

Malgré tous mes efforts, je ne gagne que dix secondes en piste avant d’effectuer un nouveau pit-stop. C’est alors que va s’enchainer une succession d’événements. Tandis que je m’apprête à reprendre la piste, la roue arrière droite se libère de son moyeu, rebondit contre un rail de sécurité et vient se loger sur le capot arrière de ma voiture. C’est dans cette configuration peu ordinaire que je boucle un tour au ralenti avant de regagner à nouveau la pit-lane. Comme si cet incident ne suffisait pas, j’écope de deux pénalités. L’une pour avoir été relancé en piste de façon non sécurisée et l’autre pour vitesse excessive dans les stands en raison d’un problème de calcul du capteur engendré par le fait que j’étais sur trois roues. Au final, nous conserverons notre deuxième place à l’arrivée, synonyme de nombreux points marqués, et occupons toujours la tête du classement du championnat du monde. L’essentiel est sauf ! Rendez-vous désormais dans trois semaines à Austin (Etats-Unis) qui sera une piste nouvelle pour tout le monde… »

 

Source : Loïc Duval

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