A 25 ans, Naoki Yamamoto fait partie des pilotes couvés par Honda. Cette saison 2013 marque sa quatrième année en SUPER GT (GT500) au volant d’une HSV-010 GT. De 2010 à 2012, on l’a vu au sein du Team Kunimitsu avec comme meilleur résultat une cinquième place au championnat l’année passée. Si le natif de Utsunomiya reste fidèle à Honda cette année, on le retrouve chez Weider Modulo Dome Racing en compagnie de Fred Makowiecki. L’équipage s’élancera de la première ligne des 1000 km de Suzuka avec la ferme intention de recoller le peloton de tête au championnat. En parallèle à son engagement en SUPER GT, Naoki Yamamoto roule également en Super Formula (Formula Nippon) sur une auto du Team Mugen Honda. A trois manches de la fin, Yamamoto pointe au troisième rang derrière André Lotterer et Loïc Duval, et devant Kazuki Nakajima. Le pilote Honda a donc une saison bien chargée…
Deuxième de la Q2 hier, Naoki Yamamoto fonde de gros espoirs sur Suzuka : « Les 1000 km de Suzuka restent la course la plus importante de la saison. Il y a plus de points à décrocher et si nous décrochons un bon résultat, cela peut nous relancer au championnat. On sait que la course sera disputée mais nous sommes prêts. Je vais tout mettre en place pour décrocher ma première victoire. » Si Naoki est une vraie star dans son pays, le Japonais connaît aussi l’Europe : « J’ai passé deux ans en Italie lors de ma période karting. J’ai aussi pris part à un test à Donington Park en monoplace. Je suis ensuite revenu en Asie pour rouler en Formule Renault. »
Si le SUPER GT reste très important pour Naoki, le jeune pilote compte bien toucher à la discipline reine : « Compte tenu du retour programmé de Honda en Formule 1, je compte bien avoir la chance d’en être. Pour le moment, rien n’est finalisé mais je travaille beaucoup pour cela. Mes saisons en monoplace mais aussi en SUPER GT vont me servir à atteindre ce but. J’ai des envies de Formule 1. » Une course lui trotte aussi dans la tête : « Participer aux 24 Heures du Mans est aussi quelque chose qui me tient à cœur. Là aussi j’espère bien pouvoir concrétiser à moyen terme. Je n’ai encore jamais piloté de nuit mais je ne demande que cela. »
Propos recueillis par Laurent Mercier