24H Nürburgring VLN

Jordan Tresson : "Le plaisir de pilotage est total"

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Alors que les 24 Heures du Mans battaient son plein en juin dernier, Jordan Tresson était quant à lui sur la Nordschleife sur la Lexus CCS-R du Ring Racing pour son premier meeting VLN. L’ancien lauréat de la GT Academy n’avait prévu que quelques courses dans l’Eifel puisqu’il était présent pour suppléer l’un des habituels pilotes, à savoir Kazunori Yamauchi. L’expérience du natif de Villers-La-Montagne s’est tellement bien passée qu’il va finalement terminer la saison sur la Lexus. Vainqueur de la GT Academy 2010, Jordan Tresson s’est d’abord essayé à la Nissan GT4 en Coupe d’Europe GT4 puis la Blancpain Endurance Series avec un titre à la clé sans oublier un podium de classe aux 24 Heures de Dubai. Changement de cap en 2012 avec le Championnat du Monde d’Endurance sur une ORECA 03 du Signatech-Nissan de Philippe Sinault. L’art de passer de la console au baquet d’un prototype. Sans volant cette saison, Jordan pensait bien devoir suivre les courses devant son écran d’ordinateur mais ce programme avec le Ring Racing va souhaitons-le relancer sa carrière en sport automobile.

 

Laurent Mercier : Ravi de poursuivre l’aventure en VLN ?

Jordan Tresson : « Comment pourrait-il en être autrement… Je vais terminer la saison sur la Lexus du Ring Racing. Je remplace Kazunori Yamuchi, retenu par ses obligations professionnelles. Le deal a pu se faire grâce à Polyphony et Playstation. L’équipe est soutenue par TMG même si l’engagement est privé. J’ai jusqu’à présent disputé deux courses sur la Nordschleife. Il faut un temps d’apprentissage car certains endroits sont assez dangereux. C’est toujours un peu la loterie pour avoir un tour clair compte tenu du fort trafic en piste. »

 

Tu t’es entraîné sur Playstation ?

« Je connais bien le tracé depuis GT4 et je suis un adepte des 24 Heures du Nürburgring où je me rends chaque année. Pour en revenir au jeu, il est très bien modélisé. Il manque juste le ressenti du dénivelé. Pour la petite histoire, Patrick Pilet a aussi découvert le tracé sur une console de jeu. Pour moi, cette expérience est un autre challenge. »

 

La Lexus est agréable à piloter ?

« La Lexus CCS-R est équipée d’un moteur atmosphérique, ce qui fait que l’on souffre par rapport aux moteurs turbocompressés. Cependant, le plaisir du pilotage est total. C’est un peu plus lourd que la Nissan 370Z GT4 que j’ai piloté par le passé. J’espère bien disputer l’année prochaine les 24 Heures du Nürburgring. »


L’Endurance trotte toujours dans un coin de ta tête ?

« Oui et mon objectif est bien de revenir dans la discipline. Pour cela, il faut un budget conséquent et je m’y attèle dès maintenant. Pourquoi pas rouler en complément en Blancpain Endurance Series… »

 

Propos recueillis par Laurent Mercier

 

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