Avec 46 points au compteur, Warren Hughes et Rembert Berg comptent un handicap de 22 points sur les leaders du British GT à trois meetings du terme du championnat. Le tandem change d’équipe pour les manches restantes tout en restant sur une Audi R8 LMS ultra. Le team M-Sport va maintenant se consacrer au développement de la Bentley Continental GT3 pour des vrais débuts en compétition la saison prochaine tout en poursuivant ses activités en WRC. L’équipage a dû se résoudre à trouver une nouvelle équipe pour poursuivre l’aventure britannique et le choix s’est tout naturellement porté sur WRT. Vincent Vosse se réjouit de ce nouveau challenge : « Nous sommes bien évidemment ravis de pouvoir être présent à Brands-Hatch pour le prochain meeting. Le British GT3 est l’un des championnats nationaux GT3 les plus relevés sachant que nous avons essayé à plusieurs reprises de mettre en place un programme. Ce sera à coup sûr un grand défi pour toute l’équipe de rouler dans ce championnat où il y a beaucoup de spécialistes. Avoir Rembert et Warren chez WRT est agréable. Nous avons déjà une petite histoire avec eux puisque Rembert a roulé dans le passé en Tourisme où rené Verbist, mon partenaire dans l’équipe, officiait comme ingénieur. De mon côté, je connais assez bien Warren. »
Rembert Berg espère bien pourvoir jouer le titre avec sa nouvelle équipe : « Nous avons toujours su que M-Sport ne serait pas capable de disputer la saison complète en raison du développement de la Bentley. M-Sport a vraiment fourni un travail fantastique et nous leurs en sommes reconnaissants. Nous avons vite convenu que ce serait bien de terminer la saison dans de bonnes conditions et j’ai pensé que la meilleure façon de le faire était avec WRT. C’est le team numéro 1 en GT et ils ont beaucoup d’expérience. Ils vont juste avoir besoin de s’adapter aux pneus Avon. J’ai appelé Vincent il y a quelques semaines et tout s’est finalisé à Spa le week-end dernier. C’est parfait ! ils connaissent tous les tenants et les aboutissants de l’Audi et nous ne pouvions pas être dans un meilleur environnement. »
Laurent Mercier