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Nicolas Minassian (Dragon Racing) : “Hors de question de me lancer dans une aventure sans lendemain”

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Quatre ans après sa première expérience aux 12 Heures d’Abu Dhabi, Nicolas Minassian est de retour sur la classique émiratie de fin de saison. La Ferrari 458 Italia GT3 a laissé place à une 488 GT3 et Dragon Racing a pris la place d’AF Corse. L’envie de gagner est quant à elle toujours la même. Le planning hivernal de Minass’ est bien garni avec la création de sa propre équipe toujours en chantier. C’est donc un Nicolas Minassian à la double casquette qui va terminer 2016.

“Je connais Ian Bickerton depuis l’époque de Creation Autosportif” nous a déclaré Nico à l’issue de la première séance d’essais libres. “De plus, l’équipe est basée à Dubai et je suis très souvent dans la région. De fil en aiguille, je suis venu faire le shakedown de la voiture ici-même et le team m’a proposé de participer à la course.”

La Ferrari 488 GT3 n’a cependant rien à voir avec la BR01 utilisée en FIA WEC : “La 488 est bien une GT3 de dernière génération. Je m’éclate à son volant et je suis persuadé que l’ont peut faire un bon résultat avec Rob (Barff) et Matt (Griffin). La voiture est très plaisante à piloter et elle n’a plus rien à voir avec la 458. C’est une vraie voiture de course dans laquelle on ne sent pas trop le poids. Le circuit est lui aussi très plaisant avec des parties rapides, d’autres plus lentes. On frôle les rails à certains endroits, ce qui rappelle un circuit en ville comme Pau.”

Si Minass’ a encore un bon coup à jouer en prototype, le Marseillais ne ferme pas la porte du GT à l’avenir : “Je reste ouvert à toute proposition tant que c’est pour faire les choses du mieux possible. Ce n’est que ma troisième course au volant d’une GT après Spa sur une Ferrari 550 Maranello et Abu Dhabi sur une 458. Certains pilotes diront que le problème est d’avoir l’ABS, mais je ne vais pas me plaindre. C’est la même chose pour tout le monde, donc aucun intérêt à être négatif sur quelque chose qu’on ne peut pas changer.”

L’autre dossier de Minass’ reste la création de sa propre équipe en LM P2 avec un programme ELMS et Le Mans à l’étude. Le dossier avance, mais tout n’est pas encore bouclé : “Je suis la tête dans la guidon pour que tout fonctionne. La date limite approche à grands pas et il faut prendre une décision avant la fin de l’année.”

Pour ses débuts en tant que patron d’équipe, Nicolas Minassian s’appuie sur une structure déjà en place, ce qui permet de limiter les risques : “Je ne pars pas de zéro car je compte le faire en association avec un team déjà en place. Je n’ai donc pas besoin de commander un châssis. Le projet veut vite aboutir dans le bon sens comme ne pas aboutir. Un partenaire ne m’a pas suivi, ce qui m’oblige à revoir mes plans et trouver une solution alternative. Il manque donc encore une partie du budget et il est hors de question de me lancer dans une aventure sans lendemain. Si je fais les choses, c’est pour aller au bout.”

L’objectif est bien de piloter en parallèle à son rôle de patron d’équipe. Toutefois, les contraintes budgétaires pourraient le pousser hors du baquet : “Mon but est bien de rouler car c’est le souhait des pilotes. Je monte le programme tout seul à la Minass’.”

L’envie de piloter est toujours là et voir le Français dans un autre championnat derrière le volant reste plus que jamais d’actualité…

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