Des 24 Heures au Mans, ce n’est pas très nouveau, certes. Au mois de juin, presque tous les ans depuis 1924 ; en mai, une fois, lors de la première édition de la classique de l’endurance mancelle ; en septembre, une fois, la chaleur du mois de mai 1968 ayant repoussé la cours en septembre ; en novembre, une fois, en décembre, quelquefois et ce sera encore le cas en 2016, même si ce ne sera pas sur le grand circuit, mais dans l’enceinte du Slot Racing du Mans, 31-33 Allée Debussy, à cinq minutes du ”vrai” circuit manceau, avec des petits bolides.
Ces 24 Heures de Slot Racing du Mans en seront à leur cinquième édition, la première ayant eu lieu en 2012. Le circuit ne dispose évidemment pas des 13,629 km du grand circuit, mais possède quand même une piste de 60 mètres avec six voies et possibilité pour les voitures de se dépasser.
Depuis 2012, les protos font la loi à la distance. Le premier vainqueur a été une Pescarolo C60 Judd de l’équipe DTM, une équipe mancelle, en 2012, mais depuis 2013 ce sont les Radical SR9 qui ont fait main mise sur ces 24 Heures, avec deux victoires pour l’équipe nantaise NSR (Nantes Sanake Racing), en 2013 et 2015, et une pour DTM en 2014, DTM et NSR étant donc à égalité de succès, NSR pouvant cependant se targuer du record de la distance avec 6607 tours couverts en 2013. En GT, c’est une Ford GT qui avait ouvert le palmarès, suivie de deux succès d’une Aston Martin DBR9 et de celui d’une Porsche 911 RSR en 2015.
La piste permet d’avoir 15 voitures au départ. Ce devrait être encore le cas cette année, avec au départ côté protos des Lola (Lola Toyota aux couleurs du Rebellion Racing ou Judd, aux couleurs de Racing Box), une Peugeot 908 Hdi, une très rare Pescarolo Mazda (!), des Radical SR9 (Judd ou AER) u, une Zytek 07S, une Audi R18 e-tron quattro et une Audi R18 ultra qui prolongent la présence de la marque aux quatre anneaux au Mans… En GT, la lutte opposera Porsche, Corvette, Viper et SR9. Les Protos ont des phares blancs, les GT des phares jaunes…
Ces 24 Heures de Slot Racing vont respecter comme de coutume le format de la grande sœur, avec des essais libres et qualificatifs (de jour et de nuit), un warm-up et un cérémonial de départ quasi identique avec les hymnes nationaux, la Patrouille de France (ce ne sont pas tout à fait des Alpha Jet, mais…), un départ lancé derrière le safety car à 15h, le tout avec un speaker bien connu de tous, Bruno Vandestick comme au mois de juin. L’arrivée est évidemment fixée à 15 heures dimanche 4 juin avec remise des prix à 15h30, la période de nuit commençant à 22 h samedi et se terminant à 6h dimanche.
Ces 24 Heures s’inscrivent de plus dans le cadre du Téléthon et pour chaque tour effectué une some sera reversée à l’Association « Génération Téléthon ».
L’entrée est gratuite et un service de restauration est disponible sur place.