FIA World Endurance Championship

Oliver Jarvis (Audi) : “Nous n’avons rien à perdre”

24h Le Mans 2016
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Avec un handicap de 28,5 points à remonter sur les leaders du championnat à deux manches de la fin de saison FIA WEC, Oliver Jarvis, Lucas di Grassi et Loïc Duval devront briller ce week-end à Shanghai. Il reste 52 points à distribuer d’où l’importance du meeting chinois. Oliver Jarvis espère bien tirer son épingle du jeu même si la tâche s’annonce compliquée.

« C’est très difficile, mais mathématiquement, tout reste possible » a déclaré le Britannique. « Tant que ce sera le cas, nous n’abandonnerons pas. La #2 peut se permettre de terminer 3e ou 4e et encore gagner le titre. Pour nous, c’est assez simple, il faut gagner les deux dernières courses et mettre fin aux 18 ans de carrière d’Audi sur une note positive. Je pense que c’est simple, nous allons donner tout ce que nous pouvons. Nous n’avons rien à perdre. »

WEC Shanghai 2016

Oliver Jarvis a passé près de dix ans chez Audi Sport. Le natif de Burwell a débuté par le DTM chez Team Phoenix en 2008 avant de rejoindre Abt Sportline deux ans plus tard. Ses six participations aux 24 Heures du Mans ont été chez Audi, la première remontant à 2010 sur une R10 TDI/Kolles. « Je pense qu’Audi a eu un impact incroyable sur les courses de voitures de sport et toute la communauté motorsport en général » a confié Jarvis. « Ils sont en FIA WEC depuis le début et le record au Mans est incroyable. Mais je pense que le fait qu’Audi soit en FIA WEC depuis le lancement du championnat est un peu oublié du fait des succès au Mans. C’est difficile de mettre des mots sur ce que nous ressentons.  Nous sommes tous au courant et nous en discutons tous. Cependant, il nous reste un travail à effectuer. Il y a encore deux courses à disputer et nous espérons deux victoires. Nous devons lutter contre la #2. »

WEC Shanghai 2016

A 32 ans, l’avenir d’Oliver Jarvis n’est pas encore éclairci : « Le problème principal est qu’avec l’arrêt du programme LM P et la réduction de huit à six autos en DTM, les possibilités sont peu nombreuses chez Audi. Actuellement, je regarde toutes les possibilités. Bien entendu, je connais le FIA WEC pour y être depuis plusieurs années et je connais Le Mans. C’est donc une option. J’aimerais également courir aux Etats-Unis. C’est l’un de mes objectifs depuis plusieurs années. Il y a aussi le Japon où j’ai de l’expérience. Je regarde absolument tout. L’autre problème est que cette situation arrive tard dans l’année. Je dois parler à autant d’équipes que possible et étudier les différentes options. La chose importante pour moi est d’être dans une bonne auto afin d’avoir une chance de gagner des courses l’année prochaine. » Oliver Jarvis compte deux saisons en SUPER GT, en 2007 sur une Lexus/TOM’S, puis en 2014 sur une Lexus/Team SARD.

Une page va donc se tourner à l’issue des 6 Heures de Bahrain : « Je pense que cela va être très dur. Vous consacrez votre vie à ce sport, que vous soyez ingénieur, mécanicien, patron d’équipe et même membre de l’équipe média. Nous passons tous beaucoup de temps ensemble. Nous avons toujours dit que c’est une grande famille et je sais que les gens pensent que c’est juste ce que l’on est amené à dire aux médias, mais vous verrez à Bahrain que ce n’est pas vraiment le cas. Il y aura beaucoup d’émotion. Il n’y aura pas de larme à l’œil dans le garage à la fin des 6 heures, indépendamment de gagner, perdre ou d’avoir une sortie de piste. Ce sera juste une course pleine d’émotion. »

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