Le Playstation VR, c’est le nouveau joujou de Sony, le casque de réalité virtuelle. Cette technologie de plus en plus répandue est apparue officiellement pour le grand public en début d’année 2016, avec l’Oculus Rift et le HTC Vive, tous deux réserver au domaine PC demandant une configuration de moins de 2 Ans pour tourner convenablement.

Les casques étant vendus à des prix extrêmement élevés, comme toute nouvelle technologie : approximativement 1000€ le casque.

Sony arrive donc en cette fin année avec son casque, réservé à la Playstation 4, pour un prix “raisonnable”. 400€ le casque. Si vous rajoutez la console, ça vous fait le package complet à 800€ (+les manettes, tout ça…) ce qui revient même moins cher que le simple prix d’un casque sur PC.

Selon nous, il s’agit surtout d’une “prise en main” de cette technologie, en utilisant la démo de DriveClub VR. J’avoue sans mal, de mon point de vue, ce genre de casque a de quoi révolutionner tout ce qui concerne la simulation virtuelle (aviation/voiture) et que, après plusieurs années d’attente, j’ai enfin pu voir ça de mes propres yeux. Et je maintiens mon idée.

Lorsqu’on a le casque sur la tête, on est vraiment, vraiment dans un autre monde, avec un casque sur la tête. Vous pouvez tourner dans tous les sens, vous voyez absolument tout ce que vous voulez. Vous pouvez vous pencher, regarder par terre, derrière vous. C’est du 360°, du sol au plafond.

Graphiquement, cette démo de DriveClub est loin d’être une claque. On est plus sur une Playstation 3, avec beaucoup d’aliasing, des textures pas nettes. Un peu la sensation d’avoir le nez collé à une télé en train de jouer à un jeu Playstation 3. Pas littéralement, mais là, la texture, vous pouvez mettre votre nez dessus. Je précise “démo” car il semblerait que les versions complètes sont plus belles que les démos fournis avec le disque. À confirmer plus tard, donc.

Je lance donc la course, au volant d’une Ferrari, et c’est parti.

Et là, je me retrouve, “vraiment” dans le siège de la Ferrari. Le volant est là, devant moi, “réellement” là, je vois le compteur de vitesse, l’aiguille, tout est en relief, tout est “immersif”, tout est magnifique, je regarde sur ma gauche, je vois la porte, les boutons, le rétro, je me retourne, je vois le logo Ferrari dans l’appuie-tête, et donc le par-brise arrière, je suis vraiment dans la voiture. Si je me penche, le volant me cache le compteur, je vois bien les palettes, je peux tout regarder, comme si j’étais dans une voiture, exactement la même sensation. Je regrette à ce moment de ne pas avoir mon siège/volant pour me sentir vraiment dans le siège, mais ça sera pour une prochaine fois.

La course démarre, je vois difficilement les virages, dus à la qualité pas très nette, et surtout au circuit en ville avec énormément de bâtiments, peu adaptés à la démo de mon point de vue, mais l’immersion est là, je regarde les rétros quand je double, je regarde mes angles morts pour être sur. Le jeu est plus arcade que la version “normale” de DriveClub, mais ça correspond très bien à ce nouveau “format”. C’est immersif, c’est surtout ça le mot : ce n’est pas très beau, mais c’est immersif. ON est dans la voiture, avec cette 3D unique, on a toutes les informations, on frôle les murs plus précisément que sur un écran plat, je ne sais pas vraiment l’expliquer, mais la VR apporte ce qui manque réellement en simulation automobile, comme l’analyse des distances, car maintenant, dans cette situation, on EST dans la voiture.

On est tellement dedans qu’après une course, j’ai dû arrêter, car mon cerveau, mes yeux, eux, pensaient être dans une voiture alors que mon corps, lui, était dans un canapé avec une manette dans la main. Il y a véritablement une adaptation à avoir avec la VR. Les premières sessions vont s’accompagner de nausées (principalement si vous ne vous arrêtez pas dès les premiers signes…), mais Sony joue une belle carte avec ce casque “abordable”, qui sera compatible avec le prochain Gran Turismo. Mon frère lui peut tenir plusieurs heures sans gène après quelques jours, moi je tiens qu’une course. Mon second essaie de ce week-end à été plus long, sur une route de campagne japonaise, et beaucoup plus supportable.

La VR sur PC, est déjà compatible avec Project C.A.R.S., Assetto Corsa et iRacing, par exemple. Les simulations autos sont, elles, déjà prête.

Ce premier aperçu de la VR me fait confirmer ce que je pense depuis l’annonce de cette technologie que la VR peut clairement révolutionner la simulation automobile.

Ce week-end, j’ai même vu qu’il y avait des compétitions de simulation automobile avec casque VR.

Le casque de Sony est une bonne entrée en matière, Gran Turismo Sport nous montrera ça sur une simulation plus pointue, et si j’arrive à mettre la main sur DriveClub VR (voir, soyons fous, mon propre casque VR pour tester avec mon volant), je vous referai un point sur la version complète !

En tout cas, ce premier jet est une excellente surprise, maintenant il faut voir jusqu’où ça va. Mais c’est extrêmement prometteur !