FIA World Endurance Championship

Bernard Ollivier (Alpine) : “Poursuivre en FIA WEC et étudier une version GT4 de l’Alpine”

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A quatre manches de la fin de saison FIA WEC, Signatech-Alpine est bien armé pour aller chercher sa première couronne mondiale dès sa deuxième année dans le championnat. Avec Nicolas Lapierre, Gustavo Menezes et Stéphane Richelmi dans l’Alpine A460 #36, la concurrence n’a qu’à bien se tenir. La seconde Alpine alignée sous la bannière Baxi DC Racing pour Nelson Panciatici, Ho-Pin Tung et David Cheng compte bien ramener pour sa part un podium d’ici Bahrain. Si jusqu’à présent la marque Alpine n’avait rien à proposer, les choses vont changer en 2017 avec une Berlinette du XXIème siècle que beaucoup attendent. La compétition faisant partie de l’ADN de la marque dieppoise, il faut s’attendre à voir des Alpine sur les circuits à moyen terme. Bernard Ollivier, directeur général adjoint d’Alpine, a fait le déplacement jusqu’au Mexique pour suivre la manche FIA WEC.

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“Le Mexique a toujours été un terrain propice à Alpine” nous a déclaré Bernard Ollivier. “Il doit y avoir environ 800 Alpine dans le pays. Dans les années 70, la Dinalpin A110 était fabriquée sous licence Renault. Dina est très connu au Mexique pour ses camions et Renault avait signé un accord pour une licence qui permettait de construire des Dauphine et R8. On a même eu des A110 cabriolet.” Un projet récent de Dinalpin a été un temps évoqué sans toutefois aller au bout (photo).

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Alberto Gironella, grand collectionneur d’Alpine, était lui aussi du déplacement sur l’Autodromo Hermanos Rodriguez. “Sur les deux Etoile Filante existantes, une est au Mexique” poursuit Bernard Ollivier. “On est un peu chez nous à Mexico. Pour la petite histoire, c’est la première fois qu’une Alpine officielle court au Mexique. Jusqu’à maintenant, elles étaient engagées par des équipes privées.”

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Les fans attendent toujours le retour d’Alpine sur les routes, ce qui ne saurait tarder : “La version définitive sera présentée d’ici la fin de l’année pour une livraison dans un an. On sait que l’intérêt est là, mais nous n’avons pas souhaité mettre en place de pré-commandes. Le challenge est gros et tout le monde en a conscience. On va caresser nos amis germaniques.” On attend encore de connaître toutes les spécifications de l’Alpine, le plan étant d’en construire 3 à 4000 par an.

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Pour la compétition, il va falloir attendre au moins 2018 avec en ligne de mire la catégorie GT4 dans un premier temps. “Proposer une version GT4 a une logique” confie le directeur général adjoint de la marque. “On y réfléchit même si pour le moment ce n’est pas la priorité. Ce n’est pas simple car notre auto est très compacte.”

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Une probable arrivée en GT4 sur le moyen terme n’ôte en rien l’envie de poursuivre en Endurance et aux 24 Heures du Mans : “Alpine a une longue histoire avec Le Mans. Pour 2017, l’envie est bien de poursuivre en LM P2 en FIA WEC avec deux autos au Mans. C’est compliqué de rentabiliser l’auto sur un an.” Les nouvelles règles LM P2 font qu’il faudra faire rouler un des quatre châssis retenus. Rien ne dit aujourd’hui que la LM P2 pourra s’appeler par exemple A460b si le châssis 05 devait être converti en 07. Philippe Sinault et Signatech-Alpine entretiennent de bonnes relations avec trois des quatre constructeurs, ce qui permet de discuter de l’avenir. En revanche, la piste LM P1 est exclue.

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