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Markus Palttala (Turner Motorsport) : “Être dans le bon groupe pour le final”

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Fidèle au championnat IMSA ces dernières saisons, Markus Palttala partage une fois de plus son temps entre les Etats-Unis et l’Europe cette année. Après avoir disputé les 24 Heures de Spa sur une des deux Emil Frey Jaguar, le lauréat des 24 Heures de Spa 2015 a retrouvé le baquet de sa BMW M6 GT3/Turner Motorsport à Road America, auto qu’il partage avec Michael Marsal. Fin août, on le verra en Renault Sport Trophy au Paul Ricard chez Marc VDS Racing Team. Au fil des saisons, le Finlandais s’est construit un beau palmarès et une très belle carrière en GT. Entretien avec un homme heureux d’avoir un planning assez chargé…

Rouler aux Etats-Unis est toujours aussi plaisant ?

“J’apprécie énormément de rouler sur le continent américain, d’autant plus que l’ambiance chez Turner Motorsport est excellente. Nous passons tous beaucoup de temps ensemble que ce soit sur les circuits ou en dehors. Le championnat IMSA est très compétitif et je pense même que c’est l’un des plus relevés. Le calendrier est très intéressant avec des pistes variées, des courses de 12 heures, 24 heures, en ville et même du sprint. Les pistes sont très ‘old school’, ce qui procure beaucoup de sensations aux pilotes. Tout est fait pour les fans et donc forcément aussi positif pour les pilotes.”

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Comme en Europe, il faut composer avec une Balance de Performance en GTD…

“Avec la BOP, il y a toujours une question de politique. On sait tous que ça ne peut pas être parfait. En Blancpain GT Series, des essais poussés sont effectués avant le début de saison. Ici, c’est plus au fil des courses. Etablir une bonne BOP prend forcément du temps. Si on prend le cas de la BMW M6 GT3, nous avons débuté la saison avec un handicap de 2 secondes. Maintenant, c’est bien mieux mais nous devons composer avec du poids.”

La stratégie de course est elle aussi différente de l’Europe…

“Les neutralisations se gèrent différemment. On peut être à un tour de retard et revenir en lice pour la victoire. Tout se joue le plus souvent en fin de course où il faut être dans le bon groupe pour le final. C’est aussi valable à Daytona où on assiste à un vrai sprint dans la dernière heure. En Europe, c’est nettement plus compliqué pour combler un retard.”

La BMW M6 GT3 est promise à un bel avenir ?

“Il est difficile de penser le contraire après la victoire aux 24 Heures de Spa. Nous avons débuté aux 24 Heures de Daytona avec quelques petits pépins de jeunesse, mais nous avons terminé la course. C’était un départ positif pour une nouvelle auto qui se veut très différente de la Z4 GT3. Ce n’est plus la même génération et le gros avantage est qu’elle est dans la même configuration aux Etats-Unis.”

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La victoire de BMW à Spa est une surprise ?

“C’est une surprise pour tout le monde. Toutefois, l’équipe et les pilotes ont fait tout ce qu’il fallait pour briller. Les 24 Heures de Spa deviennent de plus en plus compliquées car le niveau est de plus en plus relevé chaque année. On a attendu cinq ans pour faire triompher la BMW Z4 GT3 et la M6 GT3 l’emporte dès sa première année.”

Quel est le bilan des 24 Heures de Spa sur l’Emil Frey Jaguar ?

“Le projet s’est monté assez tard, ce qui fait que l’on pouvait difficilement nourrir de grandes ambitions sportives. Il était prévu d’être au Paul Ricard mais cela n’a pas pu se faire. Avant Spa, une seule journée d’essais a été bouclée. Notre auto avait quelques différences par rapport à celle qui dispute la saison Blancpain Endurance Cup, notamment au niveau de l’électronique. Le début de course était très bon mais un accrochage à l’entame de la nuit n’a pas permis de poursuivre dans les positions de tête. Je pense sincèrement qu’à la régulière il était possible de terminer dans le top 10. Le team est vraiment très bon sans avoir les moyens des grosses équipes. C’était pour moi une très belle expérience.”

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Place maintenant au Renault Sport Trophy avec Marc VDS. La rumeur de voir l’équipe en LM P3 la saison prochaine est fondée ?

“Tout reste possible pour le futur mais il est bien trop tôt pour dire quoi que ce soit pour 2017. Poursuivre en Renault Sport Trophy avec au moins une auto fait partie des plans sachant en plus que l’auto peut participer à des courses d’endurance. Nous avons le team et la voiture. Pour ma part, je n’ai jamais fait de monoplace et j’ai dû m’habituer à un tout nouvel environnement. La Renault Sport R.S.01 a de l’appui et il ne faut surtout pas croire qu’elle est facile à piloter. Le concept du championnat est très bon.”

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Quels sont vos plans pour 2017 ?

“Il y a plusieurs choses sur la table. Continuer avec le Turner Motorsport est une option car il n’y a pas de clash avec la Blancpain Endurance Cup. Ce n’était pas possible pour moi de cumuler les deux cette année. J’espère bien disputer la saison complète Blancpain Endurance Cup et les 24 Heures du Nürburgring.”

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