Pur produit des formules de promotion Renault Sport après une place de vice-champion Formule 4, Andrea Pizzitola franchit une nouvelle étape cette saison avec un programme partiel en LM P2. Sa bourse décrochée à l’issue du titre en Renault Sport Trophy lui a permis de faire un test en Nissan GT-R au Japon (GT500). L’aide conjuguée de Renault et Nissan lui a également ouvert les portes de l’Endurance en rejoignant le baquet de la Ligier JS P2/Algarve Pro Racing en European Le Mans Series et aux 24 Heures du Mans. Absent à Silverstone et Imola, le Montpelliérain dispute ce week-end sa deuxième course au volant d’une LM P2.
Le jeune pilote âgé de 24 ans garde un souvenir ému de ses débuts au Mans : “C’est pour moi une très belle expérience. Quelle chance d’avoir pu disputer les 24 Heures du Mans. J’ai tout découvert d’un coup : l’équipe, la piste, la voiture, l’ambiance. Il a fallu rester concentrer et se préserver toute la semaine. Le Mans, c’est la chance de ma vie. Nissan a poussé que je puisse intégrer le programme. Au début je me suis dit : ‘ok je vais faire Le Mans.’ Je n’avais pas mesuré la hauteur de l’évènement et j’en ai pris plein les yeux toute la semaine. Dès mon premier tour sur le circuit, j’ai compris le côté mythique de la course.”
Présent ce week-end sur le Red Bull Ring au volant de la Ligier JS P2, Andrea Pizzitola va pouvoir poursuivre son apprentissage de la catégorie sur les manches restantes de l’European Le Mans Series. “Il m’a fallu un temps d’adaptation car l’auto est totalement différente de tout ce que j’ai pu piloter jusqu’à présent. C’est une vraie chance pour moi d’avoir cette possibilité de rouler en LM P2. Algarve Pro Racing est vraiment une bonne équipe où tout le monde est motivé. Il n’y a plus qu’à faire le travail en piste.” Andrea Pizzitola a bouclé le 5ème chrono de la 2ème séance d’essais libres.
Pour le futur, rien n’est encore décidé sachant que la piste asiatique est toujours d’actualité : “Après Le Mans, avoir pu piloter la Nissan GT-R GT500 est la deuxième chose la plus importante de ma vie. Rouler à plus de 300 km/h à Fuji dans une auto qui a autant d’aéro est incroyable. Prendre part à un championnat au Japon me plairait. J’espère poursuivre ma carrière en Endurance. Quand on roule en sprint, on a une image lointaine de l’endurance alors que ce n’est qu’un long sprint.”