« La saison la plus chaude de l’année approche, et pour s’y acclimater, les V de V Endurance Series vous proposent de faire escale dans le Var, dans la magnifique enceinte du Circuit Paul Ricard. Magnifique pour la qualité de la piste, des infrastructures, mais aussi et surtout pour l’environnement provençal. Les pilotes en redemandent chaque année. Nous revenons en 2016 à une date printanière, et l’affluence promet une nouvelle fois d’être somptueuse. Le plateau GT / Tourisme / LM P3 ne cesse en effet de s’étoffer et les concurrents nous viennent des quatre coins de l’Europe, parmi lesquels des écuries ou pilotes de références dans le monde de l’endurance. Sans oublier les dernières générations de GT en provenance de Ferrari, Porsche, Mercedes… Petit à petit, on se rapproche de la trentaine d’engagés. Cette richesse se retrouve également sur les grilles des Challenges Funyo et Monoplaces. Le V de V a bonne presse, les gens appellent, se renseignent pour la suite, et nous sommes ravis de pouvoir témoigner de la confiance accordée au travail de l’équipe de V de V Sports. L’ambiance est unique, à la fin des courses on reste sur le circuit pour échanger et profiter de l’animation du paddock, l’entente est bonne… Mais s’il est un argument qui plait, c’est le prestige des circuits visités, en France, en Espagne, en Italie ou au Portugal. A ce sujet, malgré la proximité des festivités à Monaco ou à Cannes, venez ce week-end au Castellet, on s’éclate vraiment ! »
Eric Van de Vyver
4 Heures Endurance GT / Tourisme / LM P3
GT / Tourisme : Le match Visiom / AF Corse se poursuit
Ces deux teams ne se quittent plus. Lors des deux premiers meetings à Barcelone et au Mans, la Ferrari 458 GT2 n°1 Visiom, aux mains de l’équipage Pagny / Bouvet / Perrier, livra de somptueuses bagarres avec la Ferrari 458 GT3 n°51 AF Corse que Cordoni partagea respectivement avec Zanuttini et Montermini. L’avantage revient cependant aux Français champions en titre qui ont triomphé coup sur coup devant leurs rivaux Italiens et qui de surcroît aligneront leur nouvelle acquisition, une Ferrari 488 GT3. Dans ce plateau aussi riche que varié, la Renault R.S. 01 est parvenue à trouver sa place et à se montrer, puisqu’avec un premier podium à Barcelone, Thybaud et Proust (AB Sport Auto), accompagnés par Jousse, puis du Chinois Cheng Wei Hu, occupent le tiercé de tête du championnat. La malchance ou les ennuis frappèrent cependant une concurrence revancharde. Tel Team Speed Car, avec sa belle Audi R8 LMS ultra confiée à Deguffroy / Buffin / Collado. Nous noterons au circuit Paul Ricard le retour d’IMSA Performance avec la toute dernière Porsche 911 GT3-R pour Narac / Cornac, d’IDEC Sport Racing avec sa Mercedes SLS AMG pour Patrice et Paul Lafargue, et l’arrivée de la prestigieuse écurie belge WRT, avec une Audi elle aussi. En GTV2, enfin, l’avantage revient pour l’heure à la Porsche 991 Cup n°56 RMS de Blank / Mallegol / Bachelier, alors que Solution F, GPC Motorsport et Vortex croisent le fer dans une catégorie S1 très disputée entre SF V8, Vortex et GC10 V8.
LM P3 / PFV : le choc des titans entre Ligier et Ginetta
Six LM P3, et cinq PFV dont quatre G57 et une Pescarolo s’affronteront pour un rendez-vous varois qui fera office de belle entre les deux constructeurs Ginetta et Ligier, qui se sont partagés les victoires en 2016. Egalité parfaite entre les hommes de tête : la G57 N°57 de Simpson Motorsport de Tomlinson/Simpson et la Ligier JSP3 N°888 du GRAFF Racing d’Eric Trouillet. L’équipage français réalise son premier podium de la saison et monte sur une deuxième marche bien méritée alors que le duo Britannique décroche sa première victoire de la saison au Mans. Parmi les possesseurs de Ligier, citons Intereuropol (Schiemekovski /Hippe), Speed Factory (Abello / Van Oostrum / Munemann), Be Motorsport (Bakker / Ibran Pardo / Castillo) et N’Race (Decultot / Perroy / Fontaine). Quant à Ginetta, les couleurs sont défendues par Simpson Motorsport et CWS. Soulignons cependant également l’arrivée du Kox Racing, la structure du pilote d’endurance Peter Kox, avec une Ligier, et des Italiens de Nova Race, dans le clan Ginetta, avec Magnoni / Lequeux.
6 Heures V de V Endurance Proto : TFT mène la danse
TFT s’est jusqu’à présent affirmée comme l’écurie à battre au sein de ce plateau toujours aussi populaire. Le leadership de la Norma M20 FC n°2 de Vilarino / Ferté / Illiano reflète en effet une certaine logique puisqu’elle s’est imposée à Barcelone et au Mans. Sur la n°8, Da Cunha / Capillaire / Lacoste n’apparaissent pour leur part qu’en 10e place du classement, mais la performance fut au rendez-vous en Espagne avec la pole position (suivie d’un ennui mécanique avant le départ) et une 4e place en France. La concurrence est néanmoins prête à répliquer, à l’image d’Equipe Palmyr, 2e au générale (et en Catalogne) avec le trio associé sur la Norma n°40, Zollinger / Mondolot / Thuner, ou DB Autosport, qui a musclé son jeu cette saison avec l’engagement de trois M20 FC, dont la n°22 de Dannielou / Petersen / Delafosse qui complète le podium provisoire (comme dans la Sarthe). Avec Maulini / Foubert / Bole Besançon, CD Sport reste également sur un Top 3 de la Norma n°32. Dimitri Enjalbert, qui a retrouvé Patrice et Paul Lafargue, porte haut les couleurs de la Ligier JS53 Evo 2 n°17 IDEC Sport Racing, tandis que sur la n°15 du team managé par Jean-Claude Ruffier, Nicolas et Frédéric da Rocha, accompagnés de Delomier, dominent le classement Prestige. Là encore, les prétendants sont nombreux, et on attend notamment au Castellet la riposte de J.R.T (Tardieu / Domingues / De Miguel sur la Norma n°56) ou Team One (Raffin / G. et R. Striebig sur la Norma n°67), dans leurs talons.
Challenge Funyo : Houllier et Gardin prêts à défendre leur leadership
Dans le clan de la grosse catégorie réunissant les dernières Funyo SP05, Romain Houllier est à ce jour la référence. Entre Barcelone et Le Mans, le pilote HMC Racing s’est en effet adjugé quatre des six victoires. Jean Quelet (Prom’Auto Sport) avait quitté l’Espagne dans le fauteuil de leader, mais marqua le pas au Mans. Il occupe néanmoins la position de dauphin et tentera de se rapprocher des commandes tout en prenant ses distances sur le créateur de l’auto, le régulier Yves Orhant (YO Concept), ou Arlan Boulain et Eric Tessier, pensionnaires d’AGR Bleu Mercure. Au sein du peloton des Funyo 5, il est en revanche impossible de se livrer au moindre pronostic. Cédric Gardin (SBD) mène au classement, mais Renaud Malinconi (Team V-USA), Aurélien Robineau (HMC Racing), Patrick Seille (AGR Bleu Mercure), Claude Chaumot (HMC Racing) et Cyril Denis (Wintec) sont plus que jamais en embuscade !
Challenge Monoplace : Peroni en tête d’une courte… tête
Ce plateau international rassemblant une trentaine de Formule Renault 2.0 se révèle cette année d’une rare intensité et ils ont déjà été quatre à se succéder sur la plus haute marche du podium. L’Australien Alex Peroni (TS Corse), trois fois victorieux, fut le plus régulier, mais les Français Gilles Heriau (Formula Motorsport) et Oscar Arcila (RC Formula) se sont montrés tout aussi à l’aise à ce jeu, tandis que le Russe Alexey Chuklin (RC Formula), malchanceux à Barcelone alors qu’un podium se profilait, est au coude à coude avec Erwin Creed (Formula Motorsport). TS Corse se montre par ailleurs à l’aise sur tous les tableaux, puisque l’Italien Pietro Peccenini occupe actuellement les commandes du classement Gentlemen devant le Suisse Christophe Hurni (Sports Promotion), tous deux encadrant son compatriote Grégoire Saucy (GSK Grand Prix).