Depuis la dernière publication de la liste des engagés de Le Mans Classic 2016, les plateaux ont évolué de belle façon, avec des nouveaux inscrits qui combleront tous les amateurs de belles mécaniques.
Plateau 1 (1923-1939)
Le plateau 1 (1923-1939) passe de 52 à 58 unités et est donc presque plein, alors que le plateau 2 est encore plus étoffé, avec 70 inscrits contre 62 fin janvier. Les « nouveautés » sont une BMW 328 (1937), une Bentley 4,5l Tourer (1929), une Riley TT Sprite (1935), une Rally NCP (1934), une Bugatti 51, et une Bugatti 35B (1928).
Plateau 2 (1949-1956)
Le plateau 2 est encore plus étoffé, avec 75 inscrits contre 64 fin janvier. Onze voitures supplémentaires figurent sur la liste : une DB HBR Barquette (1945) – qui remonte ce plateau dans le temps-, une Osca S 1500 TN (1957), deux Austin Healey 100S (1954), une DN HBR5 (1956), une Aston Martin DB3 (1952), une Jaguar D (1955) pour deux des maîtres des courses historiques, Carlos Monteverde et Gary Pearson, une Allard J2X Le Mans (1952), deux Mercedes-Benz 300 SL (1955), une Maserati A6 GCS Barchetta (1954).
Plateau 3 (1957-1961)
L’inflation a atteint le plateau 3 qui a grossi de moitié, avec 75 inscrits contre 49 précédemment. Il n’ya toujours aucune Jaguar D, mais le plateau s’est enrichi d’une Aston Martin DB4 GT (1960), de deux Maserati T63 Birdcage (1961), de quatre Lotus XV (deux de 1958, deux de 1959), d’une Tojeiro Jaguar (1959), d’une Sunbeam Alpine Le Mans (1961), d’une Alfa Romeo Giuletta 1300 SZ (1962), de deux Jaguar E (1961), de quatre Lister Jaguar Knobbly (1958), d’une Chevrolet Corvette C1 (1958), d’une Maserati 300 S (1956), de trois Lister Jaguar Costin (1959) dont une pour un autre spécialiste, David Hart, d’une DB HBR5 (1961), d’une Porsche 718 (1960), d’une Osca 2000 S (1959), d’une Lotus XI 1500 (1958), d’une Lotus Elite (1959), les Lister Jaguar devant être les vedettes de ce plateau.
Plateau 4 (1962-1965)
Le plateau 4 était déjà musclé, avec 71 engagés, il l’est encore plus, avec 75 unités. Il a perdu une Shelby Mustang 350 GT (1965), une René Bonnet Djet (1964) et une Abarth 1300 OT (1965) mais il compte en plus trois Jaguar E (1962 et 1963), une Lola Mk6 GT (1963), une Ford GT40 Roadster (1965), une Shelby Cobra 289 (1964), une Ford GT40 (1965) et une Porsche 901 (1964).
Plateau 5 (1966-1971)
Le plateau 5 qui avait 49 inscrits en a désormais 74 et la quantité supplémentaire est accompagnée d’une grande qualité, avec de très belles têtes d’affiche qui donnent un relief particulier à ce plateau. Celui-ci a perdu une Ford GT40, mais en a retrouvé deux autres (1966 et 1969) celle de 1969 ayant Paul Belmondo au volant, avec aussi deux Chevron B19 (1970 et 1971), quatre Chevron B16 (une à moteur Mazda de 1971, trois à moteur Cosworth FVC de 1969 et 1970), une Chevron B8 BMW (1968), une Porsche 914/6 (1970), deux Corvette C3 (une de 1968 et une Greenwood de 1971), une Ferrari 365 GTB/4 (1970), une Matra 660-01 (1971), une des vedettes du plateau assurément pour Richard Mille/Yvan Mahé), deux Lola T70 MkIII (1967 et 1969) dont une pour Richard Mille/Carlos Tavares), deux Porsche 917 (1969) dont une pour les redoutables Monteverde et Pearson, déjà cités et l’autre pour Peter Vögele, une Ligier JS 1 (1969) et une Ligier JS 3 DFV (1971), toutes deux engagées par Mr John of B.
Jacques Nicolet engage sa Duckham’s LM 72 (1971), déjà vue en 2014, ainsi que a Costin Nathan 1000 GT qu’il pilotera avec Pierre Fillon, deux Porsche 910 (1967), une Porsche 906 (1966) et une Alpine-Renault A210 (1966).
Plateau 6 (1972-1981)
Le plateau 6 est fort désormais de 72 voitures contre 55 sur la liste précédente. Il faut ajouter deux Ferrari 512 BB LM (1978 et 1979), une Lancia Beta Gr.5 (1979), une Osella PA 6 BMW (1978), une Lola T286 (1976), une Lola T290 (1972), une Lola T292 BMW (1973), une Lola T298 BMW (1979) supplémentaire pour Patrice Lafargue, deux BMW 3.0 CSL (1973 et 1975), la première étant pilotée par Olivier Porta, Mike Parisy et David Hallyday, une Porsche 935 K3 (1980), deux Porsche 911 RSR 3l (1974), une Ligier JS2 DFV pour Mr John of B, une Porsche 911 RS 3l (1974), une Alfa Romeo T33/TT12 (1974) et une Porsche 1930 Gr.4 (1978). Notons que sur l’Inaltera 1976, le coéquipier de Henri Pescarolo ne devrait plus être Anthony Beltoise, mais Julien, le frère de ce dernier. La vedette du plateau sera de nouveau la Gulf Mirage (1973) de Chris McAllister qui a brillé durant les deux dernières éditions de Le Mans Classic, et également les Renault Alpine A 442 et A 443, celle-ci pilotée par le toujours vert Jean Ragnotti.
De nombreux anciens vainqueurs des 24 Heures du Mans seront au départ en juillet prochain. On peut citer Andy Wallace, Gérard Larrousse, Marco Werner, Jochen Mass, Jan Lammers, Emanuele Pirro, Gijs Van Lennep ou encore Henri Pescarolo. N’oublions pas non plus les voitures du Group C Racing, les mythiques Groupe C qui rehausseront encore plus l’éclat de Le Mans Classic, si besoin était…