L’un des changements notables du Pirelli World Challenge en 2016 reste la participation accrue de SRO Motorsports Group dans ce que Stéphane Ratel estime être une bonne occasion en vue du futur. Le président de SRO Motorsports Group était présent à Austin le week-end dernier à l’occasion du coup d’envoi de la saison 2016, de même que Jacquie Groom, qui a en charge la partie sportive chez SRO, et Claude Surmont, directeur technique. (In English)
Stéphane Ratel a admis avoir un vif intérêt pour la série en travaillant en collaboration avec Greg Gill, PDG du Pirelli World Challenge. « Je suis à la recherche de développement » a déclaré Stéphane Ratel à Sportscar365. « Je travaille avec Greg et les actionnaires pour voir comment nous pourrions développer la série. Avec notre expérience en Europe et ailleurs, j’espère que d’ici la fin de l’année, nous pourrons avoir des possibilités intéressantes. »
Le président de SRO Motorsports Group est toutefois resté très discret sur la nature de l’implication, notamment de savoir si SRO pourrait investir dans le championnat. « Peut-être un jour » a confié Stéphane Ratel. « Mais pour le moment, nous allons voir ce que l’avenir nous apporte. J’ai essayé à plusieurs reprises de présenter le concept du GT3. J’ai rencontré des gens de l’IMSA, de l’American Le Mans Series et d’Indianapolis. Je n’ai même plus en tête le nombre de présentations que j’ai pu faire en Amérique du Nord. Curieusement, lorsque j’étais vraiment mal avec le World GT1, j’ai reçu un appel de World Challenge Vision. Ils me disaient être intéressés. J’étais trop occupé avec le Championnat du Monde qui me donnait déjà assez de maux de tête.
« De plus, le Pirelli World Challenge était encore une série mixte avec des Volvo, etc… Selon moi, mélanger des voitures assez chères comme les GT3 n’était pas le bon environnement et donc je n’y suis pas allé. Je me suis trompé. A l’époque, j’aurais dû sauter sur l’occasion et dire ‘je viens et je vais vous aider’. Si je devais revenir en 2011, les choses seraient différentes. Mais parfois vous faites des erreurs. Il n’est jamais trop tard et je suis de retour. »
Cinq ans plus tard, SRO travaille main dans la main avec le Pirelli World Challenge, notamment sur la partie technique. Stéphane Ratel s’est montré impressionné par le potentiel de la série : « Je pense que c’est une bonne plate-forme. C’est ici et bien établi. Tous les ingrédients sont réunis pour le faire grandir. Le potentiel est bien là. Comme je l’ai dit et je le répète, la catégorie GT3 ne doit pas être la deuxième catégorie de quoi que ce soit. C’est le premier championnat qui a mis les GT3 aux Etats-Unis, ce qui rend l’intérêt encore plus important. »
Les membres de SRO Motorsports Group se rendront sur les meetings qui n’entrent pas en concurrence avec la Blancpain GT Series.