Les concurrents qui désirent s’inscrire pour les 24 Heures du Mans 2016 peuvent le faire depuis hier et ils ont jusqu’au lundi 25 janvier 12h pour envoyer le dossier et les pièces justificatives. Le droit de participation est de 67 500 € HT (40 000 € de droit d’engagement à la Journée Test et 27 500 € d’avance sur frais techniques et fournitures). Quelques points clés du règlement sportif à connaître…
Les moteurs…
Pour les concurrents LM P1 non permanents du Championnat du Monde d’Endurance de la FIA, deux moteurs maximum pourront être utilisés pour les essais libres, les essais qualificatifs, le warm-up et la course. Un troisième moteur (moteur joker) est toutefois autorisé. Si ce troisième moteur est utilisé, l’utilisation des deux premiers est interdite. Pour les concurrents des catégories GTE-Pro et GTE-Am, deux moteurs pourront être utilisés durant l’événement. Pour les concurrents engagés à la saison complète de l’European Le Mans Series, l’utilisation des moteurs est limitée à trois pour l’ensemble des épreuves, le Prologue et l’événement des 24 Heures du Mans. Un seul moteur sera autorisé pour les concurrents LM P2 non engagés à la saison complète FIA WEC ou ELMS. Il convient de rappeler qu’un moteur est considéré comme changé lorsqu’un ou plusieurs scellés de contrôle officiel ne sont plus en place. Dans le cas de l’utilisation d’un moteur supplémentaire, un stop & go de 5 minutes sera effectué.
Les pneumatiques…
La règle des pneumatiques précise que 28 pneus sont autorisés en LM P1 pour les essais libres, qualificatifs et warm-up, pour 48 en course. Un nouveau manufacturier pourra utiliser 64 pneus. En LM P2, 7 trains sont autorisés des essais libres au warm-up contre 16 en course. Les concurrents des classes GTE-Pro et GTE-Am auront droit à 8 et 16.
Le GTE…
Malgré l’arrivée des nouvelles règles GTE qui font la part belle à une fenêtre de performance, le Comité est autorisé à équilibrer les performances des GTE. Les concurrents et les constructeurs sont tenus de fournir des données valides sur demande pour aider la FIA et l’ACO dans le processus de BOP. Tout concurrent ou constructeur qui a délibérément donné de fausses informations ou essayé d’influencer le processus de BOP, ou qui affiche un niveau de performance au-delà du résultat attendu pourra être sanctionné par une pénalité avant, pendant ou après la course. La pénalité minimale est un stop & go de 5 minutes.
Les temps de conduite…
Pour les catégories LM P1, LM P2 et GTE-Am, un pilote ne pourra pas conduire moins de 6 heures durant la course. Les pilotes “Am” vont pouvoir limer le bitume deux heures de plus. Pour toutes les catégories, un pilote ne peut pas conduire plus de 4 heures par tranche de 6 heures, soit un total de 14 heures.
La procédure de Slow Zone…
Le circuit est divisé en 35 zones, chaque début de zone correspondant à un poste de signaleur principal. Une première zone, à l’entrée d’un secteur en amont de la zone slow présentera un panneau jaune à écriture noire avec la mention « next slow », avec feu jaune clignotant et drapeau jaune agité. Dans cette zone, les voitures devront réduire progressivement leur vitesse jusqu’à 80 km/h. A la suite d’une zone « next slow », la zone « slow » commence au début du secteur suivant, à l’emplacement d’un poste de signaleur principal. Un panneau orange avec la mention noire « slow » et la mention 80 entourée sera présenté au début de la zone. La fin de zone « slow » se situe à la fin d’un secteur, juste avant le début du secteur suivant et est matérialisé par un feu vert clignotant et un drapeau vert agité au niveau d’un poste de signaleur. La limitation de vitesse et l’interdiction de dépasser prennent fin à l’entrée de la zone où est positionné le poste de signaleur et/ou le drapeau vert.