AF Corse avait monopolisé la première ligne de départ des 6 Heures de Rome et le team a confirmé sa domination en course, avec un doublé à l’arrivée. Toutefois, alors que c’est la F458 GT3 de Rui Aguas qui avait réalisé la pole position, ce sont les F458 GT2 qui ont pris les deux premières places, la Ferrari n°2 de Marco Cioci/Giuseppe Perazzini/Andrea Bertolini devançant la Ferrari n°3 de Duncan Cameron/Matt Griffin, le podium étant complété par une autre F458 GT2, la n°4 du Black Team pilotée par Andrea Palma, Lorenzo Casè et Piero Necchi.
Première heure
Le ciel était clair au moment du départ, mais la piste restait humide à la suite des pluies tombées durant la nuit. Tous les pilotes choisirent de monter des intermédiaires, à l’exception du poleman Rui Aguas (Ferrari 458 GT3 n°14) qui restait en slicks. Une voiture manquait à l’appel sur la grille, la Ferrari 458 GT2 du Kessel Racing.
Au feu vert, Daniel Zampieri (Ferrari 458 GT3 Kessel Racing n°11) jaillissait depuis la deuxième ligne et prenait le commandement devant Marco Cioci et Rui Aguas qui, prudent, allait perdre de nombreuses places dans ce début de course. Luca Rangoni prenait un départ de feu avec la BMW Z4 n°43 du Roal Motorsport et pointait en troisième position rapidement alors qu’il était parti en quatrième ligne.
La piste séchait cependant rapidement et Rui Aguas était bientôt le plus rapide en piste. C’est pourquoi tous ses concurrents se succédèrent très vite dans la voie des stands pour changer leurs pneumatiques.
Deuxième heure
La Ferrari AF Corse de Marco Cioci avait relayé Zampieri en tête de la course devant la Ferrari n°14 de Lucas Nasrat qui avait relayé Rui Aguas, alors que Zampieri était désormais troisième. La Ferrari AF Corse n°3 venait ensuite, suivie de la Ferrari 458 GT3 Easyrace n°12 pilotée par Filippo Francioni, talonné par la BMW de Rangoni.
Peu après, Nasrat perdait le contrôle de sa Ferrari dans les Esses, tapait, et les dommages étaient importants, entraînant l’abandon de la voiture. Cette sortie de piste provoquait la sortie du safety car, alors que Marco Cioci avait désormais une minute d’avance sur son plus proche poursuivant. Cioci rentrait au stand pendant la neutralisation tandis que Piero Necchi relayait Thomas Biaggi sur la Ferrari du Black Team, en deuxième position. Michael Broniszewski avait remplacé Daniel Zampieri sur la Ferrari Kessel n°11, toujours troisième.
Troisième heure
Seules quatre voitures étaient dans le même tour, quatre Ferrari, la n°2 désormais aux mains de Giuseppe Perazzini devant la n°4 de Piero Necchi, la n°11 de Michael Broniszewski et la n°3 de Matt Griffin. Broniszewski dépassait bientôt Necchi et prenait la deuxième place. Le Black Team perdait ensuite beaucoup de temps au stand avec des ennuis avec le cric pneumatique. Peu après la Ferrari Easyrace n°12 de Fernandino Geri percutait la Ferrari Kessel n°11 de Stephen Earle qui avait relayé Broniszewski. La Ferrari Easyrace était out, la Ferrari Kessel devait passer de longues minutes au stand.
A la suite de ces incidents, Perazzini était un solide leader alors que l’on approchait de la mi-course, devant la voiture sœur de Duncan Cameron, la BMW Z4 n°43 de Daniele Mulacchiè, très constante, la Lamborghini Gallardo GT3 n°63 de Andrea Amici, la Ferrari n°4 de Andrea Casè et la Porsche 997 T3 RS JWA-Avila n°5 de Paul Daniels.
Quatrième heure
Andrea Amici part à la faute, mais sans conséquences graves pour la Lamborghini n°63. Andrea Bertolini a pris le relais de Perazzini et est toujours en tête devant la Ferrari n°3 de Matt Griffin. Gros coup dur pour la BMW du Roal Motorsport : le V8 se bloque en pleine courbe et Luca Rangoni part en tête-à-queue. Ceci motive la deuxième apparition du safety car.
Cinquième heure
Les deux Ferrari AF Corse GT2 restent seules en course pour la victoire, suivies à distance plus que respectable par la Ferrari 458 n°4 du Black Team, la Gallardo n°63 de l’Imperiale Racing et la Porsche 997 GT3 n°20 du Team GDL qui a profité de tous les incidents de course pour accéder à la sixième place. Un pitstop légèrement prolongé fait perdre provisoirement la troisième place à la Lamborghini n°63 menée à vive allure par Fabio Babini.
Sixième heure
La Ferrari Black Team a repris son bien et est désormais troisième, contrôlant la Lamborghini, qui reste en tête des GT3. Les positions sont bien établies et aucun coup de théâtre de dernière minute ne viendra bouleverser la hiérarchie et c’est Andrea Bertolini qui franchit la ligne d’arrivée en vainqueur, avec un tour d’avance sur Cameron/Griffin et cinq tours sur Palma/Necchi/Casè. Ses coéquipiers Marco Cioci et Giuseppe Perazzini sont vainqueurs pour la troisième fois à la distance dans ces Six Heures de Rome, ex-Six Heures de Vallelunga, après avoir remporté l’épreuve en 2008 et 2011, alors qu’ils ont également gagné en GT en 2006 !
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