La sécurité encore améliorée…
C’est le cas chaque année, la sécurité sur le circuit des 24 Heures du Mans est renforcée. Avant la 83ème édition, un travail important a été mené entre le virage de Mulsanne et les virages Porsche, l’accent portant principalement sur la sécurisation des virages Porsche. Si la longueur du tracé reste inchangée (13,629km), des sur-largeurs ont été mis en place entre le virage de Mulsanne et le premier virage Porsche. En complément, quatre nouveaux vibreurs ont été ajoutés sur ce tronçon. La taille du bac à graviers à l’extérieur du premier virage Porsche a été augmentée. Des protections seront posées au niveau des habitations entre les virages de Mulsanne et Indianapolis. Le resurfaçage de la piste à l’entrée de la chicane Dunlop et à l’entrée du virage du Musée fait partie des travaux hivernaux de même que l’hydro-décapage du virage du raccordement au virage de la Chapelle.
Une meilleure sectorisation du circuit…
De manière à rationnaliser le découpage du circuit des 24 Heures du Mans et optimiser l’usage des « Slow Zones », la sectorisation a été entièrement revue avec pas mois de 35 nouveaux secteurs définis, chacun étant doté d’un feu de signalisation à destination des concurrents.
La « Slow Zone » reconduite…
2014 a vu l’arrivée des « Slow Zones » de manière à réduire l’impact de la présence en piste de la voiture de sécurité. Le principe demeure identique cette année où en cas d’incident et d’intervention en piste des commissaires, services techniques et médicaux, seule une partie du tracé est neutralisée. La vitesse dans les « Slow Zones » passe de 60 km/h à 80 km/h. Les concurrents ne pourront toujours pas dépasser.
Formation sur simulateur…
Une formation sur simulateur d’une demi-journée est obligatoire pour tous les pilotes n’ayant jamais disputé les 24 Heures du Mans ou ne les ayant plus couru depuis cinq ans ou plus. Elle est élargie à tous les pilotes classés Bronze n’ayant pas encore disputé les 24 Heures du Mans depuis l’instauration des « Slow Zones ». La formation se déroule au siège de AOtech qui a développé le matériel agréé par l’ACO. Les pilotes devront passer cette formation avant le 28 mai.
Réduction du nombre de pneumatiques et de moteurs….
De manière à baisser les coûts d’exploitation des voitures, le nombre de pneumatiques est désormais limité selon un barème établi :
LM P1 : 7 trains pour Essais Libres, Qualifications et Warm up. 12 pour la course et 4 pneus supplémentaires pour les séances.
LM P2 : 7, 16 et 4
GTE-Pro : 8, 16 et 4
GTE-Am : 8, 16 et 4
Il est prévu que le nombre baisse encore en 2016. Grâce à une adaptation particulière du système RFID, testé en 2014 et généralisé cette année, les officiels pourront connaître instantanément le type de pneu utilisé sur chaque voiture.
Le nombre de moteurs pour la catégorie LM P1 est limité à 5 pour la saison FIA WEC. En termes de kilomètres parcourus, avec un peu plus de 5000 km, les 24 Heures du Mans représentent à peu près à elles seules 1/5ème d’une saison.
Poids des équipages et temps de conduite…
De manière à égaliser les chances entre les pilotes, le poids de ceux-ci sera désormais pris en compte. Chaque équipe devra communiquer aux officiels le poids minimum des trois pilotes (casqués et habillés). Les équipes devront tenir compte d’une éventuelle perte de poids au terme de la course. Une moyenne sera ensuite calculée. Si le résultat est inférieur à la valeur de 80 kg, un lest correspondant sera imposé dans la voiture des trois pilotes selon la valeur suivante : 80 kg – moyenne des pilotes = poids du lest.
Un temps minimal de pilotage en course sera imposé. Il sera de 4 heures sur 24 heures. Le temps de conduite maximal reste à 4 heures maximum par tranche de 6 heures et un total de 14 heures sur 24.
Direction de course…
La direction de l’épreuve sera assurée par Eduardo Freitas, déjà directeur d’épreuve des manches du FIA WEC. Il sera assisté de Patrick Morisseau qui occupera la fonction de directeur de course pour la première fois.
Plus de stands à l’avenir…
Au lieu de proposer un stand supplémentaire, l’ACO préfère prendre plus de temps et porter à terme le nombre de stands à 60. A noter que le Garage 56 n’est pas abandonné mais aucun projet n’a été retenu cette année.